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La déforestation en Guadeloupe menace 256 espèces de plantes

Le gouvernement va mettre en place des mesures mais les espèces continuent de disparaître

— Katy E / Shutterstock.com

La Guadeloupe fait partie de ces îles où la diversité de la flore est extrêmement riche et impressionnante. Cependant, cette diversité est aujourd’hui vulnérable. Dans un communiqué de presse, le Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature et le Museum national d’histoire naturelle tirent la sonnette d’alarme concernant près de 250 espèces de plantes différentes.

En effet, selon l’enquête publiée le 21 novembre, 256 espèces sont fortement « en danger critique », 110 sont « en danger » et 5 ont déjà disparu de la flore guadeloupéenne.

Un taux de déforestation particulièrement haut 

A l’heure actuelle, la Guadeloupe présente le taux de déforestation le plus élevé de toute l’Outre-mer. En cause, le développement agricole et urbain qui s’intensifie sur l’archipel, entraînant ainsi la disparition progressive d’espèces de plantes de basse altitude.

Comme le Courbaril, un arbre qui se trouve quasi qu’en Basse-Terre considéré comme « vulnérable ». Ou également le Dendé ou Glouglou, un palmier, et une fougère arborescente la Cyathea pungens classés actuellement « en danger critique ».

L’intervention de l’être humain met en danger certaines espèces

En plus de la déforestation, certaines espèces exploitées pour leurs propriétés médicinales, ornementales ou tout simplement pour leur bois, sont elles aussi en danger. Ce qui est le cas du Gaïac, classé « en danger » car il existe encore « moins de 250 pieds matures ».

D’autres espèces subissent des menaces de la part d’animaux. Les bovins et autres animaux d’élevage s’en nourrissent ou les piétinent. Ou certaines encore, comme c’est le cas du cactus Tête d’Anglais, sont simplement prélevées par des collectionneurs. Et ce malgré leur statut d’espèce protégée. Ce cactus est actuellement « en danger critique » selon la liste rouge publiée en parallèle du dossier de presse.

Il en est de même dans les forêts guadeloupéennes, les sentiers de randonnées, les raids sportifs et de fait l’érosion des sols qui s’ensuit, menacent aussi plusieurs espèces rares.

Malgré les mesures de protection et des actions de conservation, la biodiversité de la flore de la Guadeloupe reste alarmante. Elle « apparaît fragile et en régression ». Néanmoins, un renforcement des mesures de protection et des actions ciblées sont prévus pour préserver ce patrimoine naturel remarquable.

Par Manon Fraschini, le

Source: 20 minutes

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