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Découvrez Besiege, le jeu indépendant qui vous catapulte en pleine guerre du Moyen Âge

L’argent et l’information régissent notre monde, délaissé à quelques puissants qui n’hésitent pas à dominer pour mieux posséder. Néanmoins il fut un temps où la force et l’audace régnaient en maîtres. Le Moyen Âge. De grands châteaux se dressaient à la place des satellites pour défendre les territoires et le droit de passage ne se payait pas en titres boursiers mais en mort et destruction. Besiege rend hommage à cette l’époque des catapultes et trébuchets dans une simulation vidéoludique de conception d’engins de siège. De quoi faire couler le sang en mémoire de nos ancêtres tombés au combat.

La guerre est un art qui se perd, revitalisé à travers de nombreuses créations, ludiques ou cinématographiques, retraçant l’histoire ou imaginant le futur, dans des gerbes de feu, acier et sang. Si tirer avec un fusil ou contrôler des armées est devenu accessible au divertissement, les engins de siège restaient au garage. C’est pourquoi Besiege, jeu vidéo indépendant, s’attaque à cette muraille et ouvre une brèche vers les concepteurs de génie cachés parmi les gamers.

Roues bardées de lames, flancs protégés par des lance-flammes, bras fait de bois laissant trôner un majestueux projectile enflammé, voilà à quoi ressemble votre apocalypse. La cible sera un vieux donjon pierreux abritant quelques soldats, à moins qu’un troupeau de moutons ne soit plus jouissif. Qu’importe, ils mourront tous jusqu’au dernier dans une danse macabre faisant pâlir d’envie les plus beaux ouvrages d’anatomie.

Dans Besiege vous être le maître de mort, l’instigateur de souffrance, le commanditaire du massacre, le poliorcète de l’enfer. Votre art s’affiche dans de majestueuses machines de guerre, capables de siéger les châteaux les plus robustes, faisant pleuvoir le macabre et redécorant les parterres. Catapulte, baliste, trébuchet, onagre, scorpion, bélier ; peu importe vos envies tant que l’ennemi ne se relève pas.

Développé par Spiderling Studios sur un moteur Unity, Besiege est offert aux joueurs du monde début 2015. Une petite claque physique qui donne la possibilité d’exprimer son envie de destruction dans une fabuleuse simulation de conception d’engins de siège. Le poids, la résistance des matériaux et la vitesse des projectiles importent autant que le feu de vos bombes, le tranchant de vos lames et la taille de vos boulets de canon.

Que vous soyez classique et tentiez de recréer des armes légendaires ayant fait le succès des plus grandes batailles de l’Antiquité, ou exotique et expérimentiez une arbalète géante et volante, vous passerez de longues heures à concevoir, tester et perfectionner vos créations aux doux démoniaques. L’ennemi vous est clairement inférieur, c’est donc à vous de vous donner de la peine et de faire le spectacle !

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À travers un mode histoire très simple et un bac à sable complet qui vous donnera champ libre à toutes vos envies, vous pourrez donner vie à tous monstres d’acier et de bois qu’il vous serait possible d’imaginer. Poutres, roues, pistons, ressorts, élastiques, câbles, pivots formeront la mécanique, alors que disques tranchants, lames affûtées, flammes brûlantes, boulets explosifs ou de fer terrasseront vos cibles. Peu importe si vous tirez un peu trop à droite ou à gauche, la pluie de mort s’abattra pour faire voler en éclat tout ce qu’il vous passe sous la main.

Les quelques défis proposés vous demanderont de revoir vos plans. Vous préférerez parfois user d’une longue portée, d’une lourde puissance de feu, d’une mobilité améliorée, ou simplement fabriquer un kamikaze volant qui se crashera à peine soulevé du sol. Croyez-moi, qu’importe la méthode, voir les particules voltiger à l’écran est absolument jouissif. Les corps s’accumulent pendant que les restes de votre création s’enflamment et la satisfaction s’affiche en un sourire discret mais bien présent sur votre visage.

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Cela peut sembler technique, mais la mort reste simple. Ce qui fait de ce jeu un titre aussi fun que prenant. L’efficacité peut être mise en avant pour simplement déclencher l’hormone du plaisir dans une tornade destructrice, ou l’ingéniosité privilégiée à base de recherches minutieuses et de longues heures de tests et de modifications afin d’atteindre l’extase du travail sanglant mais propre. Les câbles de la catapulte se tendent, le ressort grince, la charnière trébuche sous la force d’action et un rocher énorme s’élève silencieusement dans les airs avant de s’abattre avec fracas sur le pauvre soldat en patrouille sur le parapet, emportant celui-ci par la même occasion.

15 niveaux vous sont offerts dans Besiege, jeu toujours en développement. Toutefois, une fois le plaisir à vos lèvres, il sera bien difficile de ne pas produire nombre d’engins pour satisfaire toutes vos envies. Le bac à sable offre des ennemis et un terrain de jeu propice à un esprit artistique, de quoi visiter et revisiter tous les grands classiques guerriers du genre.

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La façade éventrée d’un château souligne le soleil couchant, et votre seigneur salue votre brillant esprit qui aura offert cette victoire au nom de la pérennité du royaume. Douce Agonie, votre dernière création, n’a pas fait dans la dentelle mais son efficacité ne fait plus de doute. Une merveilleuse fin de journée baignée des cris et du sang chaud des derniers expirants qui vous est offerte par Besiege, le jeu indépendant qui vous fait maître d’engin siège.

Par Gabriel Pilet, le

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