
Casino Royale s’ouvre sur une séquence en noir et blanc durant laquelle le spectateur fait la connaissance de Daniel Craig en James Bond. C’est le moment où l’agent britannique doit obtenir sa licence “00” pour pouvoir tuer. Et David Corenswet a une incroyable théorie à ce sujet.
Ce n’est pas parce qu’il est le nouveau visage de Clark Kent/Superman que David Corenswet ne peut pas être fan de James Bond. Et d’un épisode en particulier : Casino Royale. Pour l’acteur américain, il s’agit du « plus grand film de James Bond jamais réalisé » et « l’un des meilleurs films de tous les temps ».
David Corenswet est tellement fan de Casino Royale qu’il en vient même à décortiquer certaines scènes clés du film. Notamment la scène d’ouverture en noir et blanc. Dans cette scène pré-générique, James Bond peut obtenir son permis de tuer s’il franchit une dernière épreuve : tuer un traître du MI6. Mais pour l’interprète de Superman, James Bond aurait déjà tué deux fois avant. Voici pourquoi :
« Mon avis est que tout le monde pense que le deuxième meurtre se produit lorsque Bond tue le méchant principal [Dryden, un traître haut placé du MI6, ndlr] dans le bureau », commence-t-il.
« Mais en réalité, Bond a déjà tué deux fois, car il a noyé [un agent double dans les toilettes] et lui a tiré dessus. Il a donc noyé l’agent, cru qu’il était mort et qu’il avait tué une première fois. Finalement, le type s’est réveillé et Bond lui a tiré dessus. C’est donc, dans son esprit, le deuxième meurtre, qui était super facile », explique David Corenswet dans l’émission Royal Court.
Dès lors, le meurtre de Dryden ne serait pas le deuxième comme tout le monde le pense, mais le troisième dans l’esprit de James Bond.
« C’est une question d’expérience humaine. L’important n’est pas la deuxième personne que l’on tue, mais la deuxième expérience du meurtre », estime-t-il. Sur cette analyse, des millions de fans de l’agent 007 ont sans doute leur propre avis.
Superman est actuellement en salles. Par ailleurs, James Gunn révèle qu’il n’aurait pas fait Superman s’il n’avait pas trouvé le bon acteur.