Si certains accusent des jeux d’être trop faciles, nous pouvons être certains que ça ne sera jamais le cas de Dark Souls. Doté de niveaux de difficulté extrême, le jeu est considéré comme l’un des plus durs de ces dernières années. Véritablement punitif, la mort fait partie intégrante du jeu et il est parfois « impossible » de tuer un boss ou rentrer dans un lieu sans trépasser une bonne dizaine de fois auparavant. En plus du challenge élevé qu’il propose, le jeu possède une atmosphère de dark fantasy d’une beauté indéniable qui ne fait que renforcer l’impression de fragilité du personnage. Pour toutes ces raisons, SooGeek décide de vous parler de ce jeu incontournable pour tous les amateurs de défis.
Suite spirituelle de Demon’s Souls développé par From Software, Dark Souls est sorti en septembre/octobre 2011 sur PlayStation 3 et Xbox 360 puis en 2012 sur PC. Il reçut des critiques élogieuses, louant sa profondeur de combat et l’univers dark fantasy très soigné. En avril 2013, FromSoftware annonce que Dark Souls s’était écoulé à 2,37 millions d’exemplaires. Dark Souls est donc un jeu de rôle action à la troisième personne basé sur l’exploration et les combats. Les joueurs sont encouragés par le jeu à progresser avec prudence, apprendre des erreurs du passé, ou à chercher des zones alternatives à explorer. Dark Souls se déroule dans un monde ouvert, relié par une zone noyau (le Sanctuaire). Dispersés à travers le monde, de nombreux ennemis doivent être vaincus. En échange le joueur recevra une quantité relative d’«âmes» (la monnaie du jeu) et parfois des objets rares.
La création de son personnage
L’histoire se déroule dans un monde où les hommes, frappés d’une malédiction, perdent peu à peu leur humanité et se transforment en morts-vivants. Seul le feu primordial semble préserver de cette malédiction, pourtant inéluctable. Vous incarnez un de ces morts, libéré d’une prison. Héritier des jeux de rôle occidentaux, le jeu propose de pouvoir créer son personnage. Ainsi il est possible de créer le look de son avatar avec une relative liberté. Il est aussi indispensable de choisir une classe, le voleur, le pyromancien, le clerc, le chevalier… Chacune ayant ses caractéristiques et ses attributs, ses avantages et ses défauts. Le voleur par exemple encaisse très mal les coups mais possède un taux de coup critique élevé. Tout le monde peut accéder aux mêmes objets et sorts, à condition de payer le prix en âmes pour augmenter les statistiques adéquates.
Les choix cornélien et des combats épiques
Il y a dès le début du jeu et tout au long du périple plusieurs choix possibles au niveau des routes à suivre et des alliances possibles, certaines voies étant plus dangereuses que d’autres, mais aussi plus généreuses en cas de réussite. Aider un PNJ ou le tuer de sang froid aura ainsi une incidence sur le scénario. Dark Souls est dur, effrayant et sans pitié, notamment si l’on n’use pas de magie. Toutefois il n’est pas injuste, et un joueur courageux arrivera toujours à bout de sa quête. Si le système de combat peut paraître complexe au départ, il fait le choix de laisser l’initiative au joueur. Vous disposez ainsi d’une palette de coups et de mouvements appréciable pour un jeu du genre et contrairement à ces derniers, la défense va y jouer un rôle considérable. Chacune de vos actions consomme de l’endurance (parade, roulade, attaque, course), ce qui fait que l’attaque à outrance présente un risque certain. De plus, le moindre ennemi vous infligera des dégâts conséquents. La vie ne remonte pas toute seule et les soins sont relativement limités. Les boss quant à eux sont emblématiques de la série. Véritable purge dans un jeu déjà dur, ils représentent un défi particulièrement ardu et pardonnent peu.
Et c’est là que rentre en jeu un autre point génial de Dark Souls : son mode multijoueur. Vous pourrez vous faire aider par des joueurs de votre niveau équivalent qui ont laissé au sol une marque blanche et faire de même à votre tour. Rêver de la médaille : d’autres joueurs pourront vous envahir et chercher à vous tuer moyennant récompense. Et cela peut survenir à des moments particulièrement délicats.
Vraiment excellent ! Ça fait du bien de voir des jeux aussi difficiles de temps en temps, même si celui-ci n’est pas de tout repos. On espère sincèrement que les futurs épisodes de la franchise seront à la hauteur pour nous proposer toujours plus de challenge. C’est le genre de jeu où s’énerver n’apporte rien, il faut pouvoir apprendre de ses erreurs d’où la terminologie « Die and retry » (“Meurs et recommence”) qui s’adapte particulièrement bien à ce jeu. :p Avez-vous joué à Dark Souls et avez-vous parfois des crises de colère sur ce jeu plus que sur d’autres ?
Par Camille Allard, le