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Les hommes ont-ils vraiment une côte de moins que les femmes ?

Un mythe à la peau dure

Hommes Cote
— godongphoto / Shutterstock.com

Colportée pendant des siècles, l’idée, fausse, que les hommes possèdent une côte (ou une paire de côtes) de moins que les femmes n’a pas complètement disparu.

Mythe biblique

La plupart d’entre nous naît avec 12 paires de côtes, soit un total de 24. Mais il a fallu attendre le XVIe siècle pour que d’éminents scientifiques occidentaux, dont l’anatomiste belge Andreas Vesalius, commencent à remettre en question l’idée que les hommes en possèdent une de moins, en grande partie basée sur le mythe biblique de la création d’Eve à partir d’une côte d’Adam.

Constituant la charpente du thorax, ces os plats en forme d’arc contribuent à protéger nos organes vitaux et facilitent la respiration.

Un humain possède normalement sept paires de vraies côtes, reliées directement au sternum par leur cartilage, trois paires de fausses côtes attachées aux côtes sus-jacentes, et deux paires de côtes flottantes, dont le cartilage reste libre.

squelette
― AgriTech / Shutterstock.com

Des côtes en plus, ou en moins

On estime qu’entre 0,5 et 1 % de la population mondiale posséderait une ou deux côtes supplémentaires, provenant de la septième vertèbre cervicale. Si de telles malformations congénitales n’entraînent généralement pas de graves complications, lorsqu’elles compriment les nerfs et les vaisseaux sanguins, leur ablation chirurgicale s’avère nécessaire.

Plusieurs maladies génétiques peuvent également avoir un impact sur le nombre de côtes, notamment la dysplasie spondylo-costale, la dysplasie spondylo-thoracique et le syndrome de Goldenhar. Des rapports de cas indiquent également que certains sujets atteints de trisomie 21 peuvent possèder moins de 24 côtes.

Le retrait des côtes est également pratiqué à des fins purement esthétiques (notamment pour obtenir un tour de taille plus défini), mais évidemment vivement déconseillé, en raison du risque élevé de complications.

Par Yann Contegat, le

Source: IFL Science

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