2. « Nous souffrons plus en imagination qu’en réalité. »
Cette assertion est un rappel pour ceux qui s’angoissent inutilement. Selon Sénèque, l’anticipation négative engendre une souffrance souvent plus grande que les problèmes réels. La pensée peut parfois être notre pire ennemie, créant des scénarios catastrophiques qui, bien souvent, ne se matérialisent jamais.
En imaginant ces scénarios, nous créons une forme de souffrance qui peut être aussi paralysante que la réalité elle-même. De plus, la réalité offre souvent des moyens tangibles de résolution de problème, alors que les souffrances imaginaires sont plus difficiles à gérer car elles sont basées sur des hypothèses et des incertitudes.