Selon une analyse de Santé publique France, la vapoteuse électronique a permis à 700 000 fumeurs quotidiens de diminuer leur consommation. Explications.
80 % des « vapofumeurs » assurent ainsi avoir diminué leur consommation
Selon une étude publiée le mercredi 26 juin par Santé publique France, en sept ans, la cigarette électronique a aidé 700 000 Français à diminuer leur consommation de cigarettes. L’étude a été menée chez 25 000 vapoteurs.
Ainsi, la moitié des vapoteurs quotidiens sont d’anciens fumeurs et sont âgées de 18 à 75 ans, tandis que l’autre moitié continue de fumer des cigarettes en même temps que l’e-cigarette, mais de manière moins importante. Plus de 80 % des vapoteurs témoignent donc et constatent avoir diminué leur consommation à 10,4 cigarettes par jour contre 19,3 (presque un paquet) auparavant. Près de 10 cigarettes de moins par jour, donc.
Un outil pour un sevrage total ?
Publiée dans une analyse complémentaire du Baromètre santé 2017, l’agence Santé publique France (SPF) explique : “Ces résultats montrent que, pour certaines personnes, la cigarette électronique a été perçue comme un outil efficace dans leur tentative d’arrêt.”
On rappelle que les cigarettes électroniques fonctionnent avec un liquide qui peut contenir de la nicotine. Mais contrairement à la cigarette classique, il n’y a pas de combustion de tabac et le consommateur n’est pas exposé aux mêmes substances toxiques, comme par exemple le goudron ou le monoxyde de carbone.
« Les bénéfices pour la santé d’une réduction du nombre de cigarettes sont limités par rapport à un arrêt complet », souligne SPF, qui admet que « pour certains vapofumeurs, cet usage mixte est peut-être une première étape qui les aide à aller vers l’arrêt total avec succès ».
La cigarette électronique a toujours une mauvaise image
Mais selon l’agence, le cigarette électronique conserve une mauvaise image chez les gens. En effet, elle montre que “la cigarette électronique est perçue comme aussi ou plus nocive que la cigarette ordinaire par la moitié de la population ».
Parmi les personnes interrogées, moins de 1 % n’ont jamais fumé. « La cigarette électronique ne semble pas devenir, dans la population adulte, un nouveau produit utilisé sans lien avec le tabac », remarque Anne Pasquereau, chargée d’études scientifiques à SPF.
Cependant, la question des cigarettes électroniques fâche toujours et la ville de San Francisco a décidé, elle, la semaine dernière, d’interdire la vente de cigarettes électroniques.
Comme le rapporte Francetvinfo, de nouvelles études vont maintenant comparer l’efficacité de l’e-cigarette par rapport à d’autres méthodes de sevrage tabagique et également évaluer les possibles effets nocifs et toxiques de l’e-cigarette sur la santé.
Par Frida Hussain, le
Source: Le Monde
Étiquettes: étude, tabac, cigarette-electronique, nicotine, santé
Catégories: Actualités, Santé
Et ca ne plait pas du tout mais pas du tout à l’industrie du tabac.
Donc il faut dénigrer la cigarette électronique pour que les fumeurs reviennent au tabac.
C’est pour cela qu’ils œuvrent pour faire croire à tout le monde que la cigarette électronique c’est le mal absolu.
Même si c’est le mal c’est certainement plus « sain » que le tabac.
Et beaucoup de personnes ont réellement arrêtés de fumer en ayant passés par la cigarette électronique alors que c’était plus compliqué avec les patch.