Les chutes Victoria séparent le Zimbabwe de la Zambie et figurent parmi les grandes merveilles de l’Afrique. Malheureusement, depuis quelque temps, on peut constater que les chutes Victoria sont presque à sec.
Les chutes Victoria : avant et maintenant
Les chutes du fleuve Zambèze, renommées Victoria par l’explorateur Livingstone, s’étalent sur 1 700 mètres. Elles se déversent dans un canyon de près de 108 mètres de profondeur. Par conséquent, elles produisent un bruit assourdissant ainsi qu’un petit nuage de fumée. La puissance de ces chutes est tellement forte qu’elles éclaboussent à des centaines de mètres autour d’elles. L’eau s’y trouvait toujours en abondance jusqu’à il y a quelque temps.
En effet, la sécheresse existe toujours pendant une courte durée chaque année. Cependant, cette année, elle dure depuis presque 6 mois et à cause de ce phénomène, les chutes Victoria sont presque à sec. Edgar Lungu, le président zambien, va même jusqu’à dire que leur disparition n’est pas à exclure. Par la même occasion, il accuse le changement climatique d’être le principal responsable de cette situation. Ces informations qui entachent la réputation des lieux sont toutefois réfutées par les autorités zimbabwéennes sur ZBC, la télévision nationale. Selon elle, une partie des chutes est juste un peu mince, mais non à sec.
Les conséquences de ce phénomène
Les chutes Victoria constituent l’une des plus belles destinations du monde et font partie du patrimoine de l’UNESCO. C’est pour cela qu’elles attirent des millions de personnes chaque année. Mais face à cette situation, les touristes sont assez réticents à y aller. Si les uns annulent leur vol, les autres changent leur destination, selon Tony Peel du LCI. Cela va avoir des impacts négatifs sur les commerçants sur place et sur l’économie nationale.
Quant aux coupures d’électricité, elles sont plus fréquentes dans certaines régions à cause du manque d’eau qui alimente le barrage hydroélectrique de Kariba. Ce manque d’eau a également fait baisser les récoltes, étant donné que les champs sont secs. De ce fait, 45 millions de personnes souffrent de sous-alimentation, dont 8 millions dépendent de la distribution de nourriture du Programme alimentaire mondial. En ce qui concerne la faune, 200 éléphants sont morts de soif. Par conséquent, 600 pachydermes tels que les éléphants, les rhinocéros et les hippopotames ont dû être évacués dans des endroits plus sécurisés.
Par Alexa ANDRIAMANIRAVOLA, le
Source: Courrier International
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