Les débris spatiaux font l’objet des préoccupations de plusieurs scientifiques depuis quelques années. D’après une étude publiée dans la revue Nature Astronomy, les risques qu’une personne décède à cause de la chute d’un déchet spatial pourraient considérablement augmenter dans les années à venir.
Aucun décès signalé pour l’instant
Non content de polluer la Terre, l’Homme pollue également l’espace. Pour l’instant, personne n’est mort à cause de la chute d’un débris spatial. Cependant, cela ne signifie pas que ceux-ci ne représentent aucun danger pour nous. En 2020, une partie d’une fusée Longue Marche 5B s’est par exemple écrasée sur une ville peuplée de la Côte d’Ivoire, sur la côte ouest du continent africain. Par chance, aucun décès n’a été signalé.
Dans cette étude publiée dans la revue Nature Astronomy, les scientifiques ont utilisé des données satellitaires récoltées au cours des trente dernières années pour calculer la probabilité qu’une personne se fasse tuer par un débris spatial. Résultats : pour l’instant, les risques sont négligeables. En revanche, ils pourraient passer à 10 % si les pratiques actuelles se poursuivent.
Les chercheurs notent que les habitants de l’hémisphère sud sont plus exposés à ces risques. Les fusées seraient notamment plus susceptibles de tomber sur des villes comme Jakarta, Dhaka et Lagos, plutôt que sur New York, Pékin ou encore Moscou.
Comment réduire ces risques ?
Les scientifiques indiquent qu’il existe plusieurs options pour faire face à ces risques. En premier lieu, tout objet lancé sur une orbite terrestre doit venir avec un plan de désorbitation dans une zone non peuplée. En outre, les gouvernements pourraient aussi mettre en place de nouvelles normes pour les lancements sur chaque territoire.
Il est à noter que leur chute sur Terre n’est pas la seule catastrophe à craindre. Une étude récente démontre que la pollution des fusées n’est pas sans conséquence sur la santé humaine. Les gaz d’échappement de ces engins déverseraient notamment une grande quantité de gaz carbonique dans l’atmosphère. Dimitris Drikakis, physicien à l’université de Nicosie, souligne que cette quantité équivaut à celle émise par une soixantaine de voitures pendant une année entière au Royaume-Uni.
Pour rappel, des débris de SpaceX se sont écrasés sur une ferme en Australie.
Par Kanto Andriamanjatoson, le
Source: Science Alert
continuez à faire n’importe quoi pour bien tout bousiller, l’humain est une grande catastrophe pour cette planète , vivons, dansons, dépensons notre pognon car c’est bientôt la fin de l’humanité et la planète reprendra ses droits