Face à la pandémie de coronavirus, la population chinoise a reçu beaucoup de critiques par rapport à ses habitudes alimentaires, dans la mesure où il semblerait que la maladie provienne de la consommation d’animaux sauvages. Face à cela, les autorités chinoises ont interdit la consommation d’animaux sauvages et sont même allées plus loin en retirant les chats et les chiens de la liste des animaux comestibles.
La ville de Shenzhen limite la consommation de viande aux animaux d’élevage et les volailles
La ville de Shenzhen, qui borde Hong Kong, a été la première à ouvrir la voie en interdisant toute consommation d’animaux non couramment destinés à la consommation à partir du 1er mai. La restriction inclut les animaux sauvages – surtout les animaux protégés –, mais aussi les animaux de compagnie, ce qui en fait la première ville chinoise à interdire la consommation de chats et de chiens. La nouvelle loi a été adoptée le 31 mars dernier et c’est une réponse aux mesures liées à la pandémie de coronavirus. En ce qui concerne l’interdiction de consommer des animaux sauvages, cela concerne toute la Chine, en vertu d’une nouvelle loi adoptée le 24 février dernier.
Pour éviter toute confusion sur ce qui peut être mangé ou pas, une liste des animaux approuvés pour la consommation a été donnée. Celle-ci comprend les porcs, les bovins, les chèvres, les ânes, les lapins, les poulets, les canards, les oies, les pigeons et les cailles. Les gens sont ainsi essentiellement autorisés à manger les animaux d’élevage et les volailles élevées à des fins de consommation. La consommation d’animaux aquatiques n’est pas interdite par la nouvelle règle.
Tout individu allant à l’encontre de cette nouvelle règle sera sévèrement puni, ont annoncé les autorités de Shenzhen. « S’ils sont reconnus coupables, ils seront passibles d’une amende de 30 fois la valeur de l’animal sauvage, si l’animal dépasse la valeur de 10 000 yuans (1300 euros) », ont-ils déclaré. Pour expliquer leur décision, le gouvernement de Shenzhen a déclaré : « Cette interdiction répond à la demande et à l’esprit de la civilisation humaine », a rapporté Reuters.
La Chine suit le pas : une décision fortement liée à la pandémie de coronavirus
« Les chiens et les chats en tant qu’animaux de compagnie ont établi une relation beaucoup plus étroite avec les humains que tous les autres animaux, et l’interdiction de la consommation de chiens et de chats et d’autres animaux de compagnie est une pratique courante dans les pays développés et à Hong Kong et Taïwan », a ajouté le gouvernement de Shenzhen. Cette initiative de la ville de Shenzhen a été applaudie par les organisations de protection des animaux et entraîné la Chine a retirer les chats et les chiens de la liste des animaux comestibles. Une grande première.
En effet, ils ne pourront plus être élevés pour leur viande, leur fourrure ou à des fins médicales. Un texte, soumis à commentaires jusqu’au 8 mai, a été publié mercredi par le ministère de l’Agriculture et des Affaires rurales.
« C’est la première fois que le gouvernement chinois stipule que les chats et les chiens sont des animaux de compagnie et non destinés à la consommation », s’est enthousiasmée jeudi, dans un communiqué, l’association américaine Humane Society International (HSI).
Selon l’association, trente millions de chiens sont tués chaque année en Asie pour leur viande. Plus précisément, dix millions de chiens et quatre millions de chats sont tués en Chine chaque année pour être consommés. Le festival de Yulin, dans le sud du pays, est d’ailleurs tristement célèbre dans le monde, puisque des milliers de canidés y sont abattus dans des conditions cruelles, les animaux étant battus à mort voire ébouillantés vivants.
Par Gabrielle Andriamanjatoson, le
Source: BBC
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Catégories: Monde, Actualités
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