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Le célèbre « cheval de Troie » a-t-il vraiment existé ?

Il aurait permis aux Grecs d’infiltrer cette imprenable cité antique

Cheval Troie
— Skilful / Shutterstock.com

Durant l’Antiquité, les Grecs auraient infiltré l’imprenable cité de Troie en se cachant à l’intérieur d’un cheval de bois géant. Mais ce coup de maître militaire s’est-il réellement produit ?

La guerre de Troie

Selon la légende, les Achéens, comptant dans leurs rangs le célèbre Achille, ont assiégé Troie pendant dix ans sans parvenir à percer ses défenses. Faisant mine de battre en retraite, les assaillants se sont réfugiés sur une île voisine, laissant derrière eux un statue de cheval géante. Pensant qu’il s’agissait d’une offrande à Athéna, les Troyens l’ont tirée dans l’enceinte de la ville, sans se douter que des soldats grecs se cachaient à l’intérieur. Durant la nuit, ces derniers ont quitté leur abri et dévasté Troie, mettant fin à cette guerre épique.

Les découvertes archéologiques réalisées à ce jour suggèrent que Troie était une cité de l’âge du bronze, située dans ce qui est aujourd’hui l’ouest de la Turquie. Depuis la fin du XIXe siècle, quelques pointes de flèches et des matériaux carbonisés remontant à 1200 avant notre ère, correspondant à peu près à la date mentionnée par Homère dans l’Iliade, y ont été mis au jour.

Quant au cheval de bois, Homère le mentionne dans l’Odyssée, mais la première description du stratagème l’ayant impliqué se trouve dans l’Énéide, écrite par le poète romain Virgile environ un millénaire après la guerre de Troie.

Un possible bélier antique

« Les preuves archéologiques montrent que Troie a bien été incendiée », souligne Armand D’Angour, de l’université d’Oxford. « Mais le cheval de bois est une fable, peut-être inspirée par d’anciens engins de siège, qui étaient recouverts de peaux de cheval humides afin d’éviter qu’ils ne s’enflamment. »

En résumé, le mythique cheval de Troie s’apparentait potentiellement à un bélier, que les Achéens auraient utilisé pour briser les portes de la ville. Malheureusement, en raison de la tendance du bois à se décomposer rapidement, il est peu probable que les restes de telles machines antiques soient un jour exhumés.

Aujourd’hui, ces termes désignent un programme informatique en apparence légitime, renfermant une fonctionnalité malveillante s’installant à l’insu de l’utilisateur.

Par Yann Contegat, le

Source: IFL Science

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