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Les cantines bientôt contraintes d’offrir leurs restes aux associations caritatives

Dans le cadre des Etats généraux de l’alimentation, producteurs, transformateurs et distributeurs ont réfléchi à des solutions destinées à améliorer à la fois l’agriculture en France mais aussi notre manière de consommer. Parmi les mesures retenues se trouve une lutte plus intensifiée contre le gaspillage. Les cantines devraient être bientôt toutes concernées et leurs restes pourraient être redistribués à des associations.

TROP DE NOURRITURE JETÉE PAR AN

C’est un fait avéré depuis de nombreuses années : le gaspillage alimentaire est un fléau. Par an, chaque personne envoie directement à la poubelle 79 kilos de nourriture. Des chiffres qui atteignent les tonnes quand on parle du gaspillage dans la restauration qu’elle soit collective ou commerciale (1,6 million de tonnes) et dans la grande distribution (2,3 millions de tonnes).

Pour réduire drastiquement ces chiffres mais aussi pour offrir une aide à ceux qui en ont besoin, une mesure a été décidée lors des Etats généraux de l’alimentation. Producteurs, transformateurs et distributeurs espèrent que dès 2018, les cantines de France vont redistribuer leurs denrées non consommées au lieu de les jeter.

CELA VA-T-IL CONCERNER TOUTES LES CANTINES ?

Cette lutte contre le gaspillage va concerner une grande majorité des cantines mais on ignore encore si cela vaudra à la fois pour le public et le privé. Qu’il s’agisse des cantines de lycées, de maisons de retraite, d’hôpitaux ou encore d’entreprises, toutes devront donner dans les prochains mois les denrées non consommées ou les restes consommables qu’elles possèdent.

Cela vaudra également pour l’industrie agroalimentaire et en particulier pour les supermarchés. Certains établissements avaient déjà montré l’exemple en faisant don des denrées non consommés ou dont la date limite arrivait à terme aux associations caritatives. Toutefois, la mesure sera généralisée permettant ainsi de réduire le gaspillage alimentaire.

UNE DÉMARCHE IMPORTANTE PARMI D’AUTRES

En plus de cette lutte contre le gaspillage, d’autres mesures devraient voir le jour courant 2018. Parmi ces démarches, on trouve la reconnaissance de la maltraitance animale comme délit dans les abattoirs mais aussi des pistes pour mieux rémunérer les producteurs souvent victimes des tarifs de la grande distribution.

A la fin du premier semestre, si le projet de loi passe, les distributeurs ne pourront plus effectuer de grosses promotions et devront revendre les produits alimentaires au prix d’achat au producteur majoré de 10 %. Via toutes ces démarches, le gouvernement espère ainsi rémunérer davantage les producteurs mais aussi d’améliorer notre manière de consommer.

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