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Les caméras-piétons des forces de l’ordre généralisées dès le 1er juillet 2021

L’objectif est de lutter contre les contrôles au faciès

― Lutsenko_Oleksandr / Shutterstock.com

Lundi 14 septembre 2020, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé la généralisation de l’ordre de porter des caméras-piétons pour les forces de l’ordre au 1er juillet 2021.

La France se doit de lutter contre les contrôles au faciès

Cet ordre fait suite au souhait formulé par l’actuel président français Emmanuel Macron le 14 juillet dernier de généraliser le port de ces caméras-piétons avant la fin de son quinquennat afin de « retracer la vérité des faits qui permettent de protéger, de rétablir la confiance ».

Le problème serait, en fait, les contrôles au faciès. La police française est effectivement accusée d’actes de racisme lors de ces contrôles. Selon un récent rapport de Human Rights Watch sur la France, les policiers auraient effectué des contrôles « sans fondement ciblant les minorités, y compris des enfants de seulement 10 ans ».

De plus, force est d’avouer que la France a déjà eu des antécédents en la matière. En 2016, la Cour de cassation avait condamné la France pour des contrôles d’identité au faciès, estimant que ce contrôle d’identité discriminatoire constituait une « faute lourde » engageant sa responsabilité.

Actuellement, les caméras-piétons n’ont qu’une courte autonomie

Pourtant, ce n’est pas comme si cette technologie de caméras-piétons n’existait pas encore. Mais d’après les explications de Gérald Darmanin sur la chaîne de télévision LCI, rapportées par Le Monde :

« Le problème des caméras-piétons est qu’aujourd’hui, elles ont une charge limitée. Une patrouille dure huit heures, une charge entre deux et quatre heures (…) Mon travail à moi est de trouver de nouvelles caméras qui durent le temps des patrouilles (…) Nous sommes en train de les acheter, tout sera généralisé pour le 1er juillet 2021. »

Quant à savoir ce qui se passerait si un agent de police omettait d’enclencher la caméra lors de ses interventions, le ministre a seulement répondu qu’il faisait « confiance aux policiers et aux gendarmes » et que « la caméra est là pour les protéger ».

Par Arielle Lovasoa, le

Source: Le Monde

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