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Des chercheurs du MIT dévoilent des briques de verre imprimées en 3D, résistantes et réutilisables

Elles supportaient des pressions comparables à celles encaissées par leurs équivalents en béton

briques de verre
— © Ethan Townsend

Une équipe de chercheurs américains a produit des briques de verre semblables à des LEGO, présentant une résistance comparable à celle du béton et pouvant être facilement recyclées.

Maçonnerie « flexible »

Pour créer ces matériaux de construction, les chercheurs ont utilisé une imprimante 3D spécialement conçue pour fonctionner avec du verre fondu. Approvisionnée par un fourneau préalablement rempli d’éclats de bouteilles, l’appareil va déposer, comme ses homologues conventionnels, le matériau couche par couche à l’aide de sa buse d’impression.

Si l’idée d’utiliser le verre comme matériau structurel peut sembler à première vue surprenante, les briques obtenues par Michael Stern et ses collègues du MIT affichent des performances plutôt impressionnantes.

En forme de huit, elles peuvent être facilement emboîtées, et même recevoir des chevilles en aluminium qui vont permettre d’améliorer la solidité de la structure qu’elles forment. Des tests ayant impliqué une presse hydraulique industrielle ont montré qu’elles supportaient des pressions comparables à celles encaissées par leurs équivalents en béton.

Selon l’équipe, ces briques s’inscrivent dans une logique de « construction circulaire ». Fabriquées à partir de verre recyclé, elles peuvent être broyées à la fin de leur cycle de vie, et refondues afin d’en créer de nouvelles. « Tant qu’il n’est pas contaminé, le verre peut être réutilisé quasi indéfiniment », rappelle Kaitlyn Becker, co-auteure de la nouvelle étude, publiée dans la revue Glass Structures and Engineering.

Imprimantes 3D à tout faire

Ces dernières années, plusieurs avancées importantes ont été réalisées dans le domaine de l’impression 3D. Permettant de créer des bâtiments en un temps record, elle a été utilisée pour construire au Texas le plus grand quartier résidentiel au monde, ainsi que la première maison en 3D 100 % recyclable.

En 2022, des chercheurs avaient effectué la première greffe d’implant auriculaire bio-imprimé en 3D. Plus récemment, une approche permettant l’impression d’organes directement à l’intérieur du corps a été développée.

Un tel procédé a également permis de créer un gâteau d’une complexité sans précédent et un métamatériau en titane à la résistance hors du commun.

Par Yann Contegat, le

Source: New Atlas

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