Le mois dernier, d’étranges boules à l’odeur nauséabonde ont été repérées sur plusieurs plages de Sydney, en Australie. La nature de ces boules a suscité beaucoup de spéculation, et les analyses chimiques ont enfin donné le fin mot de l’histoire : il s’agit d’un mélange de graisse, d’excréments humains et d’autres produits tout aussi répugnants.
Des milliers de boules noires mystérieuses se sont récemment échouées sur plusieurs plages de Sydney, en Australie, et ces dernières ont même dû être fermées pour cette raison, dans la mesure où on ignorait de quoi il s’agissait, et que cela pouvait être potentiellement dangereux. Dans un premier temps, on pensait qu’il s’agissait de boules de goudron qui auraient pu provenir d’une marée noire ou des déchets d’un navire, mais c’était bien loin de la réalité. Cependant, leur odeur horrible ne correspondait nullement à celle du goudron.
Des analyses ont ainsi été réalisées pour identifier la nature de ces boules et les résultats sont enfin tombés : il s’agit de globules de crasse constitués de produits tels que de l’huile de moteur, des cheveux, des déchets alimentaires, de la drogue et des matières fécales humaines. Si la nature des boules a ainsi été confirmée, leur source n’a pas encore été retracée. Quoi qu’il en soit, la composition de ces boules ressemble fortement à celle de produits similaires que l’on retrouve couramment dans les égouts.
« Ils correspondent aux déchets générés par l’Homme, le genre de choses que l’on retrouve dans un égout. Je ne sais pas si cela vient de notre système d’égouts local, ou si cela a été déversé par un bateau, ou si cela a été emporté des égouts dans les eaux pluviales, ou d’une autre origine que nous ne connaissons pas vraiment », a notamment expliqué le professeur Jon Beves, qui a été chargé d’analyser ces boules. Par ailleurs, un geyser d’excréments a été projeté à plus de 50 mètres de haut en plein Moscou.
Tout ça, sans parler de la merde qui siège au Kremlin…