La recherche du bonheur en ville représente une problématique récurrente. C’est un paradoxe puisque si de nombreuses personnes vivent au même endroit, c’est également là où la solitude peut être la plus grande. Une étude américaine de l’American Enterprise Institute révèle aujourd’hui une astuce, simple mais terriblement efficace, pour être heureux au quotidien. Explications.
Tout est une affaire de distance
Selon l’étude citée par nos confrères de The Atlantic, le fait de vivre à proximité immédiate de lieux sociaux comme des bibliothèques, des cafés, des restaurants ou des parcs est susceptible d’influencer considérablement votre quotidien. Ce serait d’ailleurs l’une des clefs du bonheur. L’étude conseille également de se limiter à une distance piétonne de 15 minutes.
Ainsi, il serait plus bénéfique pour notre santé mentale et physique de se focaliser sur l’emplacement de notre habitat, plutôt que sur la qualité de l’habitat en lui-même. Les commodités représenteraient un facteur essentiel pour notre perception du quotidien, et également pour notre cercle social.
L’article de The Atlantic explique d’ailleurs : « Les Américains qui vivent dans des communautés avec une gamme plus riche d’équipements de quartier sont deux fois plus susceptibles de parler quotidiennement avec leurs voisins que ceux dont les quartiers ont peu d’équipements. Plus important encore, étant donné l’intérêt généralisé pour le sujet de la solitude en Amérique, les personnes vivant dans des communautés riches en aménagements sont beaucoup moins susceptibles de se sentir isolées que les autres. »
Un remède efficace contre l’isolement et la solitude
L’étude américaine dont cet article s’inspire nous démontre bien que le fait de vivre dans un quartier dense, que ce soit dans une ville ou une proche banlieue, nous force intuitivement au contact d’autrui. Ce serait là un remède efficace contre l’isolement, un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur dans notre société. Plus de 5,5 millions de Français vivent dans l’isolement.
Plusieurs autres conséquences positives sont citées dans l’étude, à savoir une plus grande confiance dans les autres personnes ou encore une plus forte participation à des activités, et notamment celles locales. Enfin, ce serait le sens de la communauté qui serait globalement amélioré, tout comme les amitiés catégorisées comme « à faible enjeu », type voisinage.
En France, les zones piétonnes sont de plus en plus recherchées par les maires. On peut par exemple citer la ville de Bordeaux, avec ses 22 km de rues piétonnes. Si vous souhaitez rechercher des zones de votre ville qui possèdent des services susceptibles de vous plaire, comme des salles de sport ou des parcs, vous pouvez par exemple utiliser le service Google Maps.
Pour résumer, plus nous nous rapprochons des commodités que nous sommes susceptibles d’apprécier et d’utiliser, plus notre bonheur en est impacté. Mais s’il faut plus de 15 minutes à pied pour nous y rendre, ce genre d’avantages n’est plus valable.
Par Benjamin Cabiron, le
Source: LifeHacker
Étiquettes: conseil, heureux, astuce, bonheur
Catégories: Lifestyle, Actualités, Articles
Article très orienté et qui manque de nuance. Aucune analyse n’est faite non plus, juste une autre « recette du bonheur ». Le lien social se perd à l’intérieur même d’une famille: les modèles de vie qu’on nous propose depuis des décennies par l’intermédiaire l’école et les médias ont tout fait exploser. Alors s’installer dans un café (et pas seulement à proximité) ne changerait pas grand-chose à la solitude sinon la cacher comme on cache toute la misère.
Quant à la bibliothèque, on y va d’abord pour la lecture, il me semble. Ah non, j’oubliais, cela aussi a changé. Dans la société « nouvelle », éclatée, vantée comme idéale, toutes les rôles ont changé. Heureusement qu’on nous donne la recette de la vie heureuse! Paradoxalement, plus on fait des études, plus la société progresse, et plus l’humanité est démunie et spirituellement appauvrie. Et si on nous lâchait un peu la bride pour… changer?