Une équipe d’archéologues australiens a annoncé la découverte d’un impressionnant réseau de corridors reliant des oasis et des pâturages, construits par les habitants du nord-ouest de l’Arabie durant l’âge du bronze.
« Ces avenues funéraires étaient les principales autoroutes de l’époque »
Les clichés satellites analysés par les chercheurs ont révélé que ces « voies rapides » antiques, bâties entre 2 700 et 900 avant notre ère et balafrant une zone large de 160 000 kilomètres, étaient jalonnées de plus de 11 000 tombes. Les plus fortes concentrations de monuments funéraires étant localisées à proximité de sources d’eau permanentes.
« Ces avenues funéraires étaient les principales autoroutes de l’époque et montrent que les populations vivant dans la péninsule arabique il y a 4 500 ans étaient beaucoup plus connectées socialement et économiquement que nous le pensions auparavant », souligne Matthew Dalton, auteur principal de l’étude, parue dans la revue The Holocene.
Leurs emplacements et tracés suggèrent que les locaux les utilisaient pour parcourir de longues distances entre les principales oasis de la région, comme Khaybar, Al-Ula et Tayma. Des avenues moins importantes s’enfoncent également dans les paysages environnants, ce qui, selon l’équipe, laisse supposer que les troupeaux d’animaux domestiques étaient déplacés vers les pâturages voisins au gré des saisons et des périodes de sécheresse.
D’importantes implications pour les historiens
Selon les auteurs de l’étude, de telles découvertes archéologiques font évoluer notre vision de l’Arabie et de ses dynamiques durant l’âge du bronze, et pourraient potentiellement bouleverser notre compréhension du Moyen-Orient à l’époque antique.
« Le nombre considérable de tombes de l’âge du bronze découvertes à proximité de ces oasis [Khaybar présentant certaines des concentrations les plus importants de monuments funéraires au monde] suggère que les populations avaient déjà commencé à s’établir de façon plus permanente dans ces zones propices », souligne Dalton.
Par Yann Contegat, le
Source: Cosmos Magazine
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Catégories: Actualités, Histoire
C’est ce que disent les Dalton…mais qu’en pensé Lucky Luke?
Ah oui…. Ok ! Et les mecs sont payé combien pour sortir ces inepties ? Quand ce n’est pas des chemins de prières, ce sont des autoroutes !!! Mouwé … Je ne suis pas archéologue, mais je pense qu’avant de prier, il faut manger… Ces choses ont l’air d’être dans une vallée. Ou ça ? Dans une région qui manque d’eau. Une simple petite analyse de la dernière photo ne me montre pas un chemin; mais plutôt une rigole d’eau qui fini en bas de cette vallée. Et ce que je voit, c’est plutôt un système de réserve d’eau. Avec récupération et distribution de l’eau. Quand il pleut, on remplie les réserves: ici les ronds; avec un entonnoir, les triangles isocèle. Et ont peut ensuite distribuer l’eau a la demande en sens inverse. Du réservoir aux cultures dans le triangle…
Ont peut voir sur cette photo qu’il reste de l’eau dans les bases des triangles isocèle comme dans le fond des ronds. Ils ont donc le même niveau. L’arrosage ce fait de haut en bas, soit de la pointe vers le socle, comme l’a déjà fait l’eau du haut de la montagne vers la vallée… Et ça sur tous les systèmes sur le site. Peux importe leur orientations… Nord/Sur — Est/Ouest. Donc pour les autoroutes, a mon avis, vous pouvez repasser… Après moi je dit ça, mais j’y connais rien… Le Ricard existé à cette époque ? Par ce que sinon, c’est m’a deuxième solutions… Boire l’apéro avec les copains…