La civilisation humaine est en pleine autodestruction. C’est en tout cas ce qui inquiète des professeurs. Explications.
Notre société est aujourd’hui très avancée en matière de technologies. Parallèlement à cela, elle est aussi frappée de plein fouet par le changement climatique depuis des décennies. Choisissons-nous de détruire notre planète et nous aussi par la même occasion ? C’est ce qu’un groupe de professeurs de l’université de Newcastle et de l’université de Sydney a affirmé dans un essai pour The Conversation.
« Comme regarder un accident de train au ralenti, les plus grands climatologues du monde ont mis en garde pendant des décennies contre les dangers de l’augmentation constante des émissions de gaz à effet de serre », écrivent-ils. « Pourquoi condamnons-nous les enfants d’aujourd’hui et les générations futures à vivre sur une planète dangereuse et hostile ? »
Ils ont répondu à leurs interrogations : « L’hégémonie des combustibles fossiles. Il s’agit d’une hypothèse dominante organisée par les élites commerciales et politiques selon laquelle une croissance économique sans fin alimentée par les énergies fossiles est si fondamentale et de bon sens qu’elle ne peut être remise en question. » Autrement dit, « la dépendance aux combustibles fossiles est si acceptée qu’elle est devenue un mode de vie à la fois vécu et idéologique dans le monde. Les énergies fossiles, sous cette hégémonie, ne sont pas que des outils. Elles sont un état d’être naturel, et remettre en question leur domination, c’est remettre en question le tissu de la société. »
Les professeurs ont finalement proposé des solutions : la réponse « doit être enracinée dans la décroissance, ou une contraction planifiée et équitable des économies riches jusqu’à ce que la durabilité puisse être raisonnablement atteinte ».
A partir du moment où le fric domine le monde, notre planète est à l’agonie