Retour sur la seule mort humaine connue causée par un dauphin

Bien qu’ils soient réputés pour leur « sourire permanent » et leur comportement généralement amical envers les humains, les dauphins restent de redoutables prédateurs, dont les attaques peuvent se révéler mortelles.

Le cas Tião

Rapporté par de nombreux quotidiens, ce cas rarissime, intervenu en 1994, impliquait un cétacé nommé Tião. Évoluant près de la jetée de São Sebastião, au Brésil, l’animal était connu pour interagir régulièrement avec les humains.

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Un caractère en apparence peu farouche, ayant poussé de nombreux individus à harceler Tião. Selon plusieurs témoignages, des baigneurs tentaient régulièrement de s’agripper à sa nageoire dorsale, et avaient même été aperçus en train d’essayer de glisser des bâtonnets de glace dans l’évent du dauphin. Échaudé par ces comportements récurrents, le cétacé a réagi une première fois de manière agressive, blessant une trentaine de baigneurs, admis à l’hôpital avec des blessures mineures.

L’attaque mortelle s’est produite le 8 décembre 1994, vraisemblablement après que deux hommes d’une trentaine d’années ont tenté de grimper sur le dauphin et d’attacher des objets à sa queue. Si le premier n’a été que légèrement blessé, le second, mordu au niveau de l’estomac, a succombé à une hémorragie interne.

Cet incident a donné lieu à une importante campagne de sensibilisation, soulignant les risques liés aux interactions avec les cétacés (tant pour ces derniers que les humains), qui a porté ses fruits puisqu’aucune autre attaque de ce type n’a par la suite été recensée dans les eaux de São Sebastião, que Tião a vraisemblablement quittées pour de bon en 1995.

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Des attaques récentes au Japon

Ces dernières années, plusieurs incidents similaires ont été recensés dans le centre de l’archipel nippon.

En août 2022, des attaques avaient été attribuées à un cétacé évoluant près de plusieurs plages de la préfecture de Fukui. L’année suivante, un homme d’une soixantaine d’années, vivant également dans la région, avait souffert de fractures après avoir été violemment mordu.

Selon de récentes recherches publiées dans la revue Nature, le couplable serait un mâle solitaire « sexuellement frustré ».

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