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Cet arc galactique géant s’étendant sur 3,3 milliards d’années-lumière ne devrait pas exister

Ses caractéristiques hors normes remettent en question certaines des hypothèses les plus fondamentales des astronomes sur le cosmos

— Triff / Shutterstock.com

Des chercheurs américains ont récemment identifié une structure cosmique gigantesque. Située à environ 9,2 milliards d’années-lumière, celle-ci se compose de dizaines de galaxies ainsi que d’importantes quantités de gaz et de poussière, couvrant environ 3,5 % de l’Univers observable.

Une structure cosmique gigantesque

La découverte de cet « arc géant » est intervenue alors que des chercheurs de l’université du Lancashire Central étaient en train de réaliser des cartes cosmiques en utilisant la lumière d’environ 40 000 quasars (des galaxies lointaines dotées d’un noyau actif très brillant). Lorsque celle-ci traverse la matière située entre les quasars et la Terre, elle se retrouve absorbée par différents éléments et, dans ce cas précis, l’étude des marques laissées par le magnésium a permis à l’équipe de déterminer la distance aux gaz et poussières intermédiaires, ainsi que la position de la matière dans le ciel nocturne.

« Les quasars agissent en fait comme des projecteurs dans une pièce sombre et éclairent cette matière intermédiaire » souligne Alexia Lopez, auteure principale de l’étude. « Et il se trouve qu’une structure semblable à un arc géant a commencé à émerger au sein de ces cartes cosmiques. »

Afin de s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’un alignement fortuit ou d’une manipulation des données, les chercheurs, dont les travaux ont été présentés à l’occasion de la réunion virtuelle de lAmerican Astronomical Society, ont effectué deux tests statistiques différents. Ceux-ci ont mis en évidence une infime probabilité (0,0003 %) qu’une structure aussi imposante puisse être le fruit du hasard.

En rouge : l’arc galactique géant

À l’instar d’autres structures cosmiques gigantesques, telles que le Grand Mur de Sloan, l’arc géant (composé d’une cinquantaine de galaxies et s’étendant sur 3,3 milliards d’années-lumière) remet en question le principe cosmologique voulant qu’à de telles échelles, la matière soit plus ou moins uniformément répartie dans le cosmos.

Des observations défiant le modèle standard de la cosmologie

Selon les auteurs de l’étude, le fait que des entités aussi colossales se soient agglutinées dans des coins particuliers de l’Univers pourrait nécessiter l’adoption d’un nouvel ensemble de théories ou de règles, impliquant probablement une modification de la façon dont la gravité fonctionne à très grande échelle.

« Certaines recherches ont suggéré que les structures devraient atteindre une certaine taille et être ensuite incapables de croître », souligne Daniel Pomarède, cosmographe à l’université Paris-Saclay ayant co-découvert le Mur du pôle Sud. « Pourtant, nous continuons à identifier des entités de plus en plus grandes. »

Toutefois, s’il convient que le principe cosmologique (utilisé pour modéliser l’Univers depuis un siècle environ) devrait prévoir une limite théorique à la taille des entités cosmiques, le scientifique estime « qu’il serait très audacieux de prétendre qu’il sera remplacé par quelque chose d’autre ».

Par Yann Contegat, le

Source: Live Science

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  • Cela existe dans le modèle Janus de Jean-Pierre PETIT mais à force de l’ostraciser quand viendra l’évidence tous les pseudo-chercheurs qui ont craché dessus finiront dans les limbes de l’oubli et lui à la postérité…