Alors qu’un procès était initialement fixé au 19 août prochain, le contentieux qui opposait les deux géants depuis plus de deux ans est arrivé à son terme à la suite d’un revirement d’Apple. Précisions.
Le verdict est tombé mardi dernier. La juge Phyllis Hamilton a décidé de classer l’affaire à la demande d’Apple qui était opposée à Amazon dans une bataille judiciaire qui a duré plus de deux ans. Le motif : l’utilisation en mars 2011 du terme App Store par le géant du e-commerce. Une dénomination utilisée par la marque à la pomme dès 2008 qui vise à regrouper l’ensemble des applications de son système d’exploitation mobile iOS.
Quelques jours seulement après l’ouverture de cette plateforme concurrente sous Android, Apple a décidé de poursuivre le site d’e-commerce pour violation de marque déposée et publicité mensongère. L’entreprise de Jeff Bezos a alors pointé du doigt cette désignation qui, selon elle, ne comportait aucun risque pour la compréhension des clients. A l’issue du jugement du 9 juillet, une porte-parole d’Apple a déclaré que la multinationale avait décidé de cesser de « défendre ce dossier » avant d’argumenter « qu’avec plus de 900 000 applications et 50 milliards de téléchargements, les clients savent où ils peuvent acheter leurs applications favorites« .
On peut penser que c’est un sacré tour de force de la part d’Amazon de s’en être si bien tirée en ayant utilisé un tel nom déposé… Mais Apple a également bien géré l’affaire en évitant finalement un procès qui se serait avéré long et coûteux. Selon vous, qui est le gagnant dans l’histoire ?
Par Corentin Vilsalmon, le
Source: Le Monde