Les téléphones, tablettes, ordinateurs et autres appareils électroniques sont aujourd’hui des objets courants du quotidien. Cependant, nous nous préoccupons rarement de leur impact environnemental. Une nouvelle étude met en lumière l’empreinte carbone de ces appareils avant même leur utilisation.
Huit indicateurs environnementaux pris en compte
Cette étude a été dévoilée le 8 décembre dernier, à l’aube de la Journée mondiale du climat. Elle a été commandée par le groupe parlementaire européen des Verts/ALE et pilotée par Frédéric Bordage, fondateur du collectif GreenIT et auteur de plusieurs ouvrages sur la sobriété numérique.
En tout, l’étude prend en compte huit indicateurs environnementaux comme l’utilisation des métaux rares, la consommation d’énergies fossiles et l’écotoxicité. Ses auteurs précisent que les impacts sur l’utilisation des sols et la consommation d’eau n’ont pas été calculés en raison du manque de précisions au niveau des données collectées.
Tous les critères ont ensuite été analysés en retraçant le cycle de vie des appareils électroniques produits dans les pays membres de l’Union européenne au cours de l’année 2019. Les chercheurs ont notamment retracé leur fabrication, leur distribution, leur utilisation et leur fin de vie.
Une grande partie des déchets sont produits pendant la fabrication des appareils
Les résultats de l’étude indiquent que 82 % des déchets sont produits au cours de la phase de fabrication des appareils électroniques. S’élevant à 44 %, la quantité de déchets générés pendant la phase d’utilisation des appareils numériques est également assez lourde.
Elle précise également que la production des smartphones, ordinateurs et téléviseurs représente 71 % de l’impact environnemental des appareils électroniques, contre 18 % pour les centres de données et 11 % pour les réseaux.
Enfin, les chercheurs indiquent que le numérique n’est pas une source renouvelable. Ainsi, il est important de se concentrer sur l’allongement de la durée de vie des appareils. « Si l’on considère l’impact environnemental au niveau des ressources, il existe des limites physiques à ne pas dépasser dans un secteur d’activité où le recyclage n’est que partiellement possible », indiquent-ils.
Par Kanto Andriamanjatoson, le
Source: Positivr
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