Le fournisseur d’accès à Internet historique profite de l’arrêt de Google Reader pour revenir sur le devant de la scène. La firme a lancé un agrégateur de flux RSS (qui permet de compiler des articles de sites différents) avec une première version bêta.
L’une des premières entreprises à avoir tiré parti d’Internet et de s’y être fait un nom profite du retrait du géant Google pour proposer un nouveau service. En effet, la firme de Mountain View a décidé de fermer officiellement Google Reader, son service de flux RSS. Une fermeture définitive qui aura lieu demain, le 1er juillet. Il existe déjà des alternatives pour continuer à recevoir en direct un flot d’actualités sur les sujets qui nous concernent : Feedly, Netvibes et le petit dernier, Digg Readers, lancé ce mercredi.
Mais c’est la société AOL que fait donc irruption sur ce secteur et qui a créé la surprise le weekend dernier en annonçant le lancement de son équivalent personnel à Google Reader lundi 24 juin. Tout simplement baptisé AOL Reader, ce nouveau service est tout d’abord accessible au public via inscription sous sa forme bêta, encore en test, avant un lancement de la véritable première version plus tard. Celles-ci dévoile la possibilité de se connecter au service via son compte AOL, ses identifiants Facebook et Twitter mais également son compte Google !
Les nouveaux inscrits doivent passer un petit moment en liste d’attente avant de pouvoir tester cette version bêta. Au programme, un service optimisé pour tablettes et smartphones mais qui reste très ergonomique pour les ordinateurs. Comme ses concurrents, AOL Reader autorise plusieurs mises en page des flux d’actualité selon vos envies et ce qui est plus pratique pour vous. Sans oublier l’intégration de favoris, comme pour un navigateur Web.
AOL Reader est encore en phase de tests et doit faire ses preuves mais semble être une alternative intéressante à Google Reader. Seriez-vous tentés d’utiliser ce nouveau service ou préférez-vous vous diriger vers les agrégateurs de flux RSS déjà existants ?
Par Alex Dobro, le
Source: Clubic