Anonymous est-il bel et bien de retour ? C’est en tout cas ce que nous avons appris de Numerama. Le groupe d' »hacktivistes », rendu célèbre notamment avec le mouvement Occupy Wall Street, a livré 269 Go de données qui appartiennent aux forces de l’ordre américaines, à Distributed Denial of Secrets, une organisation. Les données, baptisées « BlueLeaks », contiennent des informations sur les actions de la police.
Le grand retour d’Anonymous ?
Comme le révèle Numerama, l’organisation Distributed Denial of Secrets (DDoSecrets), une organisation sur le modèle de WikiLeaks, a révélé plus de 20 ans d’informations concernant les forces de l’ordre américaines. Ces documents s’étalent sur une période de 24 ans, d’août 1996 au 19 juin 2020 – le 19 juin est une date importante aux États-Unis, le « Juneteenth » célébrant la fin de l’esclavage, faisant de ce 19 juin 2020 une date d’autant plus symbolique avec les manifestations anti-racistes qui essaiment dans le pays.
Emma Best, la fondatrice de DDoSecrets, a confié au magazine Wired que les fichiers lui ont été transmis par une personne affirmant faire partie d’Anonymous. Le groupe a confirmé ses dires dans un tweet :
When we get new followers, the media is all over us, but when we release 270GB of internal police department and law enforcement data, the media is silent #Anonymous
— Anonymous (@YourAnonNews) June 23, 2020
« Lorsqu’on a de nouveaux abonnés, les médias sont partout, mais quand on publie 270 Go de données internes sur les forces de l’ordre, les médias restent silencieux. » Comme nous vous le disions il y a plusieurs semaines, le groupe Anonymous avati déjà fait parler de lui, pour de potentielles fuites concernant la police de Minneapolis. La véracité de ces faits restant à être prouvée, Troy Hunt, spécialiste des fuites de données, affirme que ce hack était faux, les données n’étant qu’une compilation de données déjà compromises.
La National Fusion Center Association (NFCA), l’association qui regroupe tous les centres de fusion aux États-Unis (les centres de fusion sont chargés de partager des informations entre des agences policières), a confirmé l’authenticité de la fuite des documents. Les données viendraient de Netsential, une entreprise de développement web, qui fournit notamment ses services aux centres de fusion.
Des pratiques de la police dérangeantes mais parfaitement légales
BlueLeaks révèle donc des pratiques policières s’étendant sur 24 ans. Certaines pratiques qui y sont révélées interrogent : on y apprend notamment que le FBI surveille les réseaux sociaux de manifestants qui participent au mouvement Black Lives Matter suite à la mort de George Floyd, et que tous les messages visant la police étaient transmis aux autorités locales.
The FBI is watching all tweets regarding the protests, and sending them to your local police. #BlueLeaks pic.twitter.com/XJlUVocuGe
— elijah daniel (@elijahdaniel) June 20, 2020
On y apprend également que les services de police s’échangent des informations sur les manifestants, notamment leurs vêtements, les véhicules dans lesquels ils se trouvent, et qu’ils les considèrent comme des menaces. Les forces de l’ordre auraient également retracé les dons en bitcoin faits à des groupes protestataires.
Emma Best avoue que ces documents, qui ne sont pas classés défense, ne révéleront probablement pas de manquements de la part des forces de police. Elle rappelle toutefois que ces pratiques, bien qu’étant parfaitement légales, peuvent être dérangeantes.
Des documents révélant des « informations très sensibles »
Ces documents révéleraient également des « informations très sensibles » sur les forces de l’ordre, comme des informations sur leurs comptes en banque, numéros de téléphone, adresses mail… Emma Best a reconnu que DDoSecrets a passé une semaine à éplucher les documents et en a retiré plus de 50 Go de données sensibles sur des victimes de crimes, des enfants, des entreprises privées ou encore des établissements de santé ou associations de vétérans. Ces données peuvent donc être dangereuses si elles tombent dans les mains d’organisations criminelles par exemple.
Par Marine Guichard, le
Source: Numerama
Étiquettes: police américaine, fuite, documents, anonymous
Catégories: Actualités, Cybersécurité
Ah, la force ultra gauchiasse en action. Toujours là quand il faut aider les mouvements sociaux de gauche et ultra-gauche et donner du grain à moudre aux anti-fascistes fascistes, anti-racistes racistes et tolérants intolérants.
On aurait aimé les voir pour aider au démantèlement des réseaux pédophiles liés à l’assassiné Jeffrey Epstein et à ses amis du monde libéral. Mais bon, la « mort aux flics » et plus importante pour eux que le sauvetage d’enfants et d’humains réduits à des morceaux de viande.
Vive Anonymous