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Les actes antireligieux, antisémites, racistes et xénophobes ont augmenté de 130 % en France en 2019

Pour le gouvernement, cela s'expliquerait par une "montée des extrémismes identitaires"

Les chiffres qui révèlent le nombre de faits antisémites, racistes, antimusulmans et antichrétiens en France en 2019 sont relativement mauvais, comme l’a dévoilé le ministère de l’Intérieur le dimanche 26 janvier. Des faits qui s’avèrent être de deux natures différentes : des « actes » (violences physiques, dégradations) et des « menaces » (verbales, gestes, inscriptions).

Un antisémitisme en hausse

Dans un communiqué de presse, le ministère de l’Intérieur dévoile que les actes racistes et xénophobes ont augmenté de plus de 130 % en France en 2019. S’ils ont été moins élevés entre 2018 et 2019, ces actes ont été en forte hausse l’année dernière. 1 142 faits ont été recensés, contre 496 en 2018. « Pour l’essentiel, ces faits relèvent de la catégorie des menaces (977)« , explique le communiqué.

Le ministère de l’Intérieur soulève également une hausse des actes de nature antisémite : 541 en 2018 contre 687 en 2019. Les faits d’antisémitisme ont donc augmenté de 27 %, sachant qu’ils avaient augmenté de 74 % en 2018. Ceux qui correspondent à des actions sont quant à eux en baisse : 151 contre 536. Mais les actes antisémites demeurent tout de même très importants. « La hausse des faits antisémites en 2019 s’explique exclusivement par l’augmentation des menaces, à hauteur de 50 % par rapport à 2018, les actions ayant quant à elles diminué de 15 %. Les faits les plus graves, les atteintes aux personnes, sont même en net recul, de 44 %. »

« Alors que nous commémorons le 75e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, la permanence de la haine antisémite, et plus généralement l’inquiétante banalisation des propos et comportements racistes et xénophobes, appellent un sursaut de conscience de notre société. Il faut mettre en place une condamnation ferme et claire de l’ensemble des responsables politiques qui s’inscrivent dans le champ républicain« , expliquent Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, et Laurent Nuñez, secrétaire d’État auprès du ministre.

L’année dernière, cette augmentation des actes antisémites s’est ajoutée à une hausse des faits « racistes et xénophobes » alors qu’ils diminuaient depuis deux ans (plus de 132 %). « Cela traduit une montée des extrémismes identitaires, un climat de tension anxiogène. Le combat doit être tout aussi résolu contre la xénophobie et contre l’antisémitisme », explique Frédéric Potier, délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT. 34 % des Français de confession ou culture juive affirment souvent se sentir menacés en raison de leur appartenance religieuse, d’après une étude IFOP publiée le 21 janvier.

— Guitarfoto studio / Shutterstock.com

Des actes antichrétiens « stables » et des faits antimusulmans « relativement faibles »

Aux actes antisémites s’ajoutent les faits antichrétiens. Ceux-ci ont été relativement « stables » en 2019 : 1 052 contre 1 063 en 2018, rapporte le ministère. Ils se séparent entre actions (996) et menaces (56). Ces actions se manifestent principalement par des atteintes aux biens à caractère religieux. Dans l’ensemble, « ce sont quasi exclusivement les menaces qui augmentent, tandis que les actions sont en baisse. C’est peut-être le signe que les menaces ne sont plus banalisées, que les victimes portent davantage plainte et que leur plainte est sérieusement prise en compte« , rapporte également Frédéric Potier.

Le nombre de faits antimusulmans est quant à lui « relativement faible » avec une hausse sensible (+54 %). 154 faits, dont 63 actions et 91 menaces, ont été recensés. Des données en hausse par rapport à 2018 (100 faits). « Là encore, l’essentiel de ces actions concernent des atteintes aux biens religieux« , explique le ministère. Parmi les actions, deux concernaient des fusillades devant deux mosquées, à Brest en juin 2019 et à Bayonne en octobre 2019, ayant fait des blessés.

Ainsi, dans chacun de ces faits, les menaces sont plus nombreuses que les actions. « C’est peut-être le signe que la prise de conscience n’en est qu’au début et que les personnes ne portent pas toujours plainte pour les menaces« , constate Frédéric Potier.

Par Cécile Breton, le

Source: Le Figaro

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  • Ayant travaillé en milieu médical, j’ai eu des amis de toutes les couleurs, mais eux-mêmes instruits donc tolérants et ouverts. Ce n’est pas le cas de la plupart des personnes qui « montent » sur l’Europe, en particulier les musulmans intégristes et agressifs envers notre société, et très antisémites, vite prêts à sortir un couteau, à insulter ou agresser surtout les femmes.
    Il est normal que les « indigènes » : nous ! se sentent envahis, voire en danger. Mais à interdire la critique, on nous ôte la liberté d’expression ! D’où la montée des partis de droite ! CQFD

  • La raison,pour moi est simple: Depuis quand n’a t’on eu de guerre impliquant tout le pays?
    Dans l’adversité,on se serre les coude,on se soutien,on s’aime.
    La religion a une utilité,sinon il n’y aurait pas tant de croyant.
    En temps de guerre,il n’y a aucun fait antireligieux.
    Pourquoi?Sommes nous trop heureux?