Le réchauffement climatique intensifie les épisodes de précipitations extrêmes à l’échelle mondiale. Cependant, cette augmentation ne touchera pas toutes les régions de manière égale. Découvrez les zones géographiques qui devront se préparer à une multiplication significative de ces événements d’ici 2100.

Comprendre l’accélération des précipitations extrêmes : mécanismes et projections globales d’ici la fin du siècle
Le dérèglement du cycle de l’eau est lié aux hausses de températures. En effet, l’évaporation de l’eau de surface des océans s’intensifie. Cette humidité s’accumule dans l’atmosphère, alimentant ainsi dépressions, orages et nuages en prévision de pluies diluviennes et inondations.
Une nouvelle étude scientifique, publiée dans Nature Geoscience, explore ces phénomènes. Elle met en lumière des interactions atmosphériques complexes. Les chercheurs prévoient une augmentation d’environ 41 % des précipitations extrêmes quotidiennes d’ici 2100.
Cette moyenne globale indique une intensification significative. Les simulations climatiques ont été réalisées avec une résolution précise. Ainsi, les phénomènes météo menant aux fortes pluies seront presque deux fois plus fréquents d’ici la fin du siècle. Cela représente un défi majeur.
Les régions du monde face à une accroissement majeur du risque de précipitations extrêmes
L’augmentation globale des pluies extrêmes cache de fortes disparités. L’hémisphère sud, en particulier, devra se préparer à des événements climatiques intenses. Les modèles climatiques convergent vers une tendance accrue dans ces zones, bien que les intensités varient.
Plusieurs zones sont identifiées comme étant fortement exposées. L’Amérique du Sud, l’Inde, l’Asie du Sud-Est et l’Indonésie sont concernées. L’Afrique centrale et le nord de l’Australie verront également un risque de précipitations extrêmes nettement amplifié. Ces régions sont principalement situées dans l’hémisphère sud.
Projection des pluies extrêmes : focus sur les zones potentiellement touchées en Amérique du Nord
L’Amérique du Nord connaîtra également des changements. Une augmentation marquée est prévue dans le sud-est des États-Unis. La côte est américaine, s’étendant jusqu’à l’est du Canada, est également désignée comme zone à risque élevé.
Certains modèles climatiques envisagent d’autres régions affectées. Une augmentation du risque est possible au sud-ouest des États-Unis. De même, la côte ouest du Canada et l’Alaska pourraient subir des phénomènes pluviométriques accrus, selon diverses simulations.
Ces prévisions sont issues de modélisations complexes. Elles montrent que les impacts sont spécifiques à chaque région. Il est donc crucial d’adapter les stratégies locales pour faire face aux futures pluies intenses.
Zones épargnées : ou l’augmentation des pluies extrêmes devrait rester modérée ou faible ?
L’Europe, en revanche, devrait connaître une évolution plus modérée. Les chercheurs indiquent que l’augmentation des fortes pluies y sera la plus faible. La France se situe parmi ces zones, bien que le sud-est puisse voir une légère hausse le long de la Méditerranée.
D’autres régions afficheront aussi une stabilité relative. L’Arctique, le Canada, la Russie et les pays scandinaves sont concernés. Ces zones devraient généralement connaître peu d’évolution significative concernant les précipitations extrêmes futures.
Par Eric Rafidiarimanana, le
Source: futura-sciences.com
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