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En décembre 2025, la comète interstellaire 3I/ATLAS passe au plus près de la Terre sur sa trajectoire. Cependant, ce phénomène reste rare à l’échelle de l’astronomie moderne. Il mobilise donc un suivi scientifique international coordonné et donne lieu à une diffusion en direct destinée à informer le public.
3I/ATLAS, un objet interstellaire dont la trajectoire hyperbolique confirme une origine extérieure au système solaire
La comète 3I/ATLAS ne s’est pas formée dans le système solaire. En effet, sa trajectoire hyperbolique exclut une orbite liée au Soleil. Elle indique donc une origine extérieure à notre environnement planétaire, confirmée par des calculs orbitaux précis réalisés par les astronomes.
Depuis le début des observations modernes, les scientifiques ont confirmé seulement deux objets similaires. Cependant, chaque nouvelle détection élargit les données disponibles. Elle renseigne notamment sur la composition, la dynamique et le comportement de corps issus d’autres systèmes stellaires.
L’identification de ces objets repose sur des observations répétées. Ensuite, les chercheurs effectuent des calculs orbitaux détaillés. L’analyse de la trajectoire et de la vitesse permet ainsi de distinguer clairement les objets interstellaires des comètes ou astéroïdes liés gravitationnellement au Soleil.
Une augmentation mesurée de la luminosité de 3I/ATLAS lors de son passage près du Soleil, documentée par plusieurs instruments
Lors de son approche du Soleil, 3I/ATLAS a montré une augmentation mesurée de sa luminosité. Cette évolution a été détectée par plusieurs instruments terrestres et spatiaux. Elle a donc été consignée dans des campagnes scientifiques coordonnées par différentes agences.
Les données recueillies indiquent une activité cométaire conforme à des processus connus. Par exemple, les scientifiques observent des phénomènes comme la sublimation de glaces ou des dégazages gazeux. Ces observations alimentent l’analyse de la structure interne et de la composition du noyau.
Les équipes analysent les variations de luminosité grâce à des mesures photométriques. Ensuite, elles comparent les résultats sur plusieurs longueurs d’onde. La confrontation des données issues de différents instruments permet ainsi de confirmer les évolutions observées et d’en préciser les caractéristiques.
À quelle distance et dans quelles conditions observer le passage de 3I/ATLAS lors de son rapprochement avec la Terre
Le rapprochement maximal entre la comète et la Terre se produit à environ 270 millions de kilomètres. Cette distance correspond à deux fois la distance moyenne Terre-Soleil. Elle exclut donc toute observation directe à l’œil nu depuis la surface terrestre.
Des observatoires astronomiques organisent toutefois une retransmission en direct. Les équipes utilisent des télescopes professionnels installés en Italie. Ainsi, le public peut suivre l’événement sans équipement personnel, grâce à des images astronomiques de haute précision.
Pourquoi l’étude des objets interstellaires comme 3I/ATLAS est essentielle pour comprendre la formation des systèmes planétaires
Les objets interstellaires fournissent des informations directes sur des environnements extérieurs au système solaire. Leur étude repose uniquement sur des mesures physiques, spectroscopiques et photométriques. Ainsi, les chercheurs s’appuient exclusivement sur des données observables et vérifiables.
Les scientifiques comparent ensuite ces objets aux comètes d’origine solaire. Ces comparaisons permettent de mieux comprendre les processus de formation et d’évolution des systèmes planétaires. Elles contribuent également à analyser la diversité des matériaux présents dans la galaxie.
Par Eric Rafidiarimanana, le
Source: numerama.com
Étiquettes: astronomie 2025, observation spatiale, comète interstellaire, passage près Terre
Catégories: Actualités, Espace