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Dans la course à l’intelligence artificielle, Facebook est en panique

"Nous avons une lacune importante dans nos outils, nos flux de travail et nos processus en matière de développement pour l'IA"

Mark Zuckerberg
— Frederic Legrand – COMEO / Shutterstock.com

D’après un nouveau rapport, le chemin de Facebook vers l’intelligence artificielle est encore plus chaotique qu’on ne le pensait initialement. En effet, les dirigeants de ce géant paniquent en tentant de rattraper leur retard dans la course à l’intelligence artificielle. Explications.

Ce nouveau rapport a été rédigé par Reuters. Meta travaille depuis des années sur la recherche et le développement de l’intelligence artificielle. Toutefois, l’infrastructure de l’entreprise a fait défaut. Cela a paralysé ses efforts, comme l’explique le rapport. Pour rattraper son retard, elle a aussi travaillé sur la révision de son matériel de développement obsolète depuis plus d’un an.

« Nous avons une lacune importante dans nos outils, nos flux de travail et nos processus en matière de développement pour l’IA », a écrit Santosh Janardhan, responsable de l’infrastructure chez Meta. « Nous devons investir massivement. Nous avons besoin de modifier fondamentalement la conception de notre infrastructure physique, nos systèmes logiciels et notre approche pour fournir une plate-forme stable. »

Meta était déjà en retard bien avant qu’OpenAI ne lance ChatGPT. Désormais, avec OpenAI, Microsoft ou encore Google bien avancées dans l’intelligence artificielle, le jeu de rattrapage de Mark Zuckerberg, le PDG de Meta, s’est transformé en une panique totale et bancale.

Face à cela, Meta tente de faire « ses preuves dans la création et le déploiement d’infrastructures de pointe à grande échelle, combinées à une expertise approfondie dans la recherche et l’ingénierie de l’IA », a déclaré le porte-parole de Meta, Jon Carvill. « Nous sommes confiants dans notre capacité à continuer d’étendre les capacités de notre infrastructure pour répondre à nos besoins à court et à long terme alors que nous apportons de nouvelles expériences alimentées par l’IA à notre famille d’applications et de produits grand public. »

Par Cécile Breton, le

Source: Futurism

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