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Voici pourquoi il ne faut pas laisser son chat sortir

Danger pour les autres animaux, désastre pour l’environnement, parasites...

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— Gunnar Rathbun / Shutterstockcom

De nombreux propriétaires pensent que laisser leur chat gambader à l’extérieur la journée est sans danger. Certains pensent même que c’est bénéfique pour leur bien-être. Pourtant, cette étude montre qu’il serait préférable que votre chat reste à la maison.

Le monde extérieur est dangereux pour les chats

Les chats aspirent naturellement aux grands espaces. En effet, ils se précipitent généralement vers la porte d’entrée chaque fois qu’elle s’ouvre ou s’assoient à la fenêtre en hurlant de tout leur soûl parce qu’ils ne peuvent pas sortir. Pour ces raisons, de nombreuses personnes pensent que laisser les chats aller à l’extérieur de la maison leur donne une meilleure qualité de vie. Mais la plupart des experts s’accordent à dire que rester à l’intérieur est le choix le plus sain pour les chats.

Le principal danger est le risque que le chat contracte des maladies ou des parasites lorsqu’il entre en contact avec le monde extérieur. Il y a aussi le risque de rivalité et d’affrontement avec d’autres chats, la menace que représentent d’autres animaux hostiles, le risque d’être volé par des individus malintentionnés et, bien sûr, les risques d’accident de la route. À cause de tout cela, des recherches ont montré que l’espérance de vie des chats qui se promènent librement à l’extérieur de leur foyer est plus courte.

De plus, les chats peuvent également rapporter des microbes et d’autres microorganismes dangereux pour leurs propriétaires et pour les autres animaux du foyer. Ainsi, si les propriétaires pensent que leur chat a vraiment besoin de se promener dehors, le meilleur choix est de le promener en laisse et en harnais, tout comme on le ferait avec un chien. Il est également possible d’aménager un espace extérieur grillagé pour limiter l’aire de déplacement de votre chat.

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Les chats sont de redoutables prédateurs pour les petites espèces indigènes

Par ailleurs, les chats domestiques qui se promènent librement dans la nature représentent également une menace pour les espèces sauvages qui peuvent constituer des proies pour les chats. Et c’est d’ailleurs ce qu’a montré cette récente étude publiée dans la revue Frontiers in Ecology and Evolution. Il ne faut pas oublier que les chats sont des prédateurs et lorsqu’ils sont dans la nature, ils vont naturellement chasser les animaux qui sont à leur portée, comme les oiseaux, les écureuils, les lapins, les marmottes et les souris.

Cela pose problème, car cela peut créer un grave déséquilibre de l’écosystème. En effet, même si ce n’est pas évident, les espèces indigènes sont essentielles pour l’écosystème dans lequel ils vivent. Les chercheurs ont également noté que les humains influencent énormément la répartition spatiale des chats domestiques dans la nature. Il a notamment été constaté que les chats préfèrent les environnements urbanisés. Selon les chercheurs, cela implique qu’il incombe aux humains – surtout aux propriétaires de chats – de veiller au bien-être de leurs animaux et à l’impact qu’ils peuvent avoir sur l’écosystème.  

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Par Gabrielle Andriamanjatoson, le

Source: ZME Science

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  • on lit des absurdités là , un chat en laisse ?? mon chien est très rarement en laisse, je lui donne de la liberté pour son bien être , mais oui se sont les chats qui ont décimés les lapins c’est du délire et les chasseurs avec leurs fusils ?? la pollution industrielle n’est pas responsable ?? à quand les enfants en cages ??? idiocratie absolue

  • Grotesque ? Stupide ? Vous ne savez pas ce que vous dites, visiblement. Certes, les premières causes du déclin des oiseaux sont 1) l’usage des pesticides et 2) la destruction des habitats naturels des espèces sauvages. Faut-il dire pour autant que les chats n’ont pas d’impact sur la faune aviaire ? Malheureusement pas : les 1,7 million de chats domestiques suisses tuent environ 30 millions d’oiseaux par an (cela fait en moyenne 17 oiseau par chat) [https://www.lematin.ch/story/les-chats-tuent-chaque-annee-30-millions-doiseaux-132496237223]. En France, on estime que les 13 millions de chats du pays tuent environ 75 millions d’oiseaux chaque année (on est cette fois-ci sur une moyenne de 6 oiseaux par chat). [http://www.lpo-auvergne.org/agir-avec-la-lpoconseils-pratiques/predation-chat]

    Les chiffres diffèrent, mais le constat est le même. (Sans oublier que les chats s’attaquent aussi aux petits mammifères, aux reptiles et aux insectes.) Le problème vient de leur grand nombre, en fait : l’Humain a détruit les grands prédateurs, il endommage sérieusement les populations de petits et moyens prédateurs, et dans le même temps favorise le développement du chat, au détriment de l’équilibre du milieu – et, vous ne le savez pas, mais on est les premiers perdants de ce déséquilibre.

    Par ailleurs, les lapins dont Rustinette s’inquiètent n’ont pas de problème particulier mais ont plutôt tendance à constituer un problème : ils prolifèrent particulièrement et détruisent des espaces naturels dans lesquels on ne devrait pas les trouver. La cause ? La raréfaction de leurs prédateurs naturels, comme le renard, etc. (ces prédateurs qui, justement, sont exterminés par les chasseurs, qui contribuent eux aussi au déséquilibre des milieux). Dans leur expansion, les lapins détruisent les cultures, tandis que les campagnols (qui adorent ronger les racines des arbres) détruisent les vergers. Rétablissez des populations correctes de renards et le problème disparaît. Mais en agriculture intensive, on a choisi de régler le problème autrement : on empoisonne, on ajoute de la tuerie à la tuerie, on déséquilibre encore plus les écosystèmes – jusqu’au point de rupture, dont nous nous approchons dangereusement année après année.

    Bref. Vous gagneriez à vous intéresser pour de vrai à des sujets qui vous concernent en réalité vraiment : l’équilibre de la terre, des écosystèmes, des milieux, l’équilibre de la faune et de la flore qui vous entourent, c’est ce qui vous nourrira demain – ou pas, si entretemps l’Humain a tout détruit. Auquel cas, les choses pourraient bien mal se passer pour nous…

    • Dans cette étude, il y a du vrai, mais l’idéal n’existe pas….. j’ai récemment adopté une petite chatte qui a failli se faire écraser sur la route, habituée en extérieur, probablement dès sa naissance, elle voulait toujours sortir et pleurait à longueur de journée, je vis en appartement, j’ai heureusement la chance de bénéficier de la campagne à l’arrière de mon appartement, et la seule solution que j’ai trouvée, c’est justement de la sortir en harnais une à deux fois par jour, l’été, c’est une heure et demie dans la prairie, elle est ravie, et a fini par s’habituée à ce rythme de sortie, en revanche je m’occupe d’un chat errant, ses maîtres le laisse dehors jour et nuit, et ne le nourrissent pas, il a attrapé une pelade et il est très mal en point, je vais le traité anti puces et vermifuge, nous sommes trois voisines à nous en occuper, il a de quoi dormir dans une caisse installée dans le garage ouvert de l’une des voisines, mais il faut bien reconnaître qu’un chat qui vit dehors est beaucoup plus exposé à tous les danger, dans l’idéal, un chat heureux devrait disposer d’un jardin, entièrement clôturé, et pouvoir entrer et sortir de chez lui, grâce à l’installation d’une chatière.
      J’ai eu dans le passé deux chattes, qui ont vécu jusqu’à l’âge de passé 18 ans, elles n’ont jamais voulu sortir, elles avaient une crainte manifeste de l »extérieur, comme quoi, les chats sont comme les humains, il y en a de toutes les sortes.

  • publication d’une redoutable inexactitude, prétendant s’appuyer sur une étude scientifique sans en citer les sources et qui ne s’applique qu’aux quelques espèces de chats créées artificiellement, et dont la seule fonction est de tenir compagnie. La grande majorité des chats français sont sans race, sortent librement et entretiennent des relations avec leurs congénères et les voisins de leur maison de résidence.