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Découvrez l’histoire de Singin’ in the Rain, l’un des films musicaux les plus populaires du cinéma américain

Qui ne connaît pas la chanson Singin’ in the Rain chantée par Gene Kelly alors qu’il arpente les rues mouillées d’Hollywood ? L’une des scènes les plus iconiques du cinéma que connaissent même ceux qui n’ont jamais vu le film. Une oeuvre des années 50 qui parle de l’état du cinéma dans les années 20 et la fin des films muets. Le tout est structuré au fil du développement du personnage principal, Don Lockwood, interprété par le légendaire Gene Kelly.

 

« C’est l’histoire d’un grand moment dans l’histoire du cinéma… quand l’écran a appris à parler ! » annonçait la bande-annonce. Datant de 1952 à une époque où les musicals de Broadway n’envahissaient pas encore le cinéma, Singin’ in the Rain ou Chantons sous la pluie est toujours considéré comme le film musical le plus populaire de tous les temps. La raison ? Un casting incroyable, des chansons qui rentrent parfaitement dans la narration du film, des chorégraphies captivantes et une mise en scène dynamique ponctuée de flashbacks qui mettent en relief les personnages et plus particulièrement Don Lockwood, le protagoniste.

 

 

Dans une ambiance toujours joyeuse, l’intrigue prend place en 1927 alors que le cinéma fait la transition entre le cinéma muet et le cinéma parlant. Le scénario en fait une satire et parodie la panique qui s’est emparée d’Hollywood alors que tout devait changer d’un coup à cause des avancées technologiques. Au-delà de son aspect comique, Singin’ in the Rain est une représentation authentique de ce sentiment nouveau issue de la révolution du cinéma parlant. Un sentiment encore présent dans les mémoires à l’époque de la production du film et qui participe à faire de Singin’ in the Rain un film intemporel.

Au niveau de l’histoire, nous suivons le parcours de Don Lockwood, un acteur de cinéma muet, romantique et élégant, devenu une véritable star d’Hollywood. À l’écran, il va toujours de pair avec Lina Lamont, une actrice à l’allure parfaite et aux cheveux blonds faisant rêver toutes les jeunes femmes. Afin de faire grandir leur popularité, les studios demandent aux deux acteurs de feindre une histoire d’amour lorsqu’ils sont en public. De l’extérieur, Don et Lina sont inséparables à l’écran et dans la vie courante. En réalité, si Lina aime à penser que c’est le cas, Don n’est en aucun cas amoureux d’elle.

 

 

Alors qu’il cherche à fuir une horde de fans, il grimpe dans une voiture où il rencontre Kathy Selden, une jeune femme prétendant être une actrice de scène. Don est intrigué et lorsqu’il se retrouve à la fête du studio plus tard dans la soirée, une jeune femme sort d’un gâteau géant commandé pour la fête. La jeune femme en question, c’est Kathy. Don rigole et se moque d’elle et Kathy s’énerve, lui lançant un gâteau à la figure. Don esquive et c’est Lina qui récupère le projectile. Amusé et sous le charme, Don va passer le reste du film à rechercher Kathy qui s’enfuit de la soirée.

Alors qu’ils commencent la production d’un énième film muet, le studio profite de l’impulsion du cinéma parlant pour changer le film en film parlant. Seul problème : Lina impeccable à l’écran a une voix nasillarde insupportable. Alors que le film est sur le point de devenir un musical, le studio pense que Kathy pourrait faire la voix de Lina, ravivant la rivalité entre les deux femmes par rapport à Don. C’est le parcours de ce dernier pour découvrir ce qu’il veut vraiment sur le point de vue personnel et professionnel qui guide tout le film. Reçu modestement lors de sa sortie, Singin’ in the Rain est ensuite devenu l’un des films les plus importants de l’histoire du cinéma.

 

 

Il a fallu attendre deux décennies pour que sa popularité atteigne son sommet et est depuis une pierre angulaire de la culture américaine. Une histoire et une mise en scène qui ont influencé tous les grands cinéastes à partir du milieu des années 50. Dans l’industrie du cinéma, le film est devenu intemporel, car il représente l’une des transitions les plus importantes de l’histoire du septième art. Pour tous les spectateurs, la musique principale reste dans la tête depuis 1952.

Par Florent, le

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