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Cultiver des fruits et légumes en ville, c’est possible ! Voici les méthodes les plus efficaces

Vous aurez confiance en ce que vous mangez

Mieux manger devient une priorité pour bon nombre de Français. Avoir confiance en ce que l’on consomme passe souvent par l’autoproduction. Mais cultiver fruits et légumes chez soi n’est pas chose facile. En effet, lorsque l’on est citadin, les jardins sont rares et l’espace l’est tout autant. Il existe néanmoins quelques solutions pour pouvoir faire pousser ses fruits et légumes même en ville.

Avoir son potager, planter des arbres fruitiers… Cela est dorénavant possible en ville. Si certaines cultures ne requièrent aucun savoir-faire et aucune infrastructure particulière, de nombreux projets ont vu le jour, facilitant l’accès à la nature depuis la ville. Le potager personnel permet non seulement de manger plus sainement, mais surtout de réaliser des économies notables.

LES PLANTATIONS SUR LE BALCON

© FlickR / Richard Masoner / Cyclelicious

En pot ou en bac, il est dorénavant très facile de faire pousser salades, tomates, courgettes, fraises, haricots verts ou autres fruits et légumes sur son balcon. Les pots et les bacs restent des solutions minimalistes, faciles à vivre, dans lesquels un grand nombre de légumes et fruits peuvent être cultivés en ville. Il est également possible d’utiliser des conteneurs sur des étagères.

Grâce à cette technique, il est possible de faire pousser plus de légumes sur une surface restreinte. De même, les herbes aromatiques se plaisent à l’intérieur dans une cuisine. En accrochant des petits pots aux fenêtres, cela aura en plus un effet esthétique intéressant.

LES JARDINS FAMILIAUX

Certaines communes mettent à disposition des jardins locatifs ou jardins familiaux. Il s’agit d’un petit lopin de terre, parfois avec un petit abri de bois. En louant cet espace, chaque personne ou famille peut alors planter ses propres fruits et légumes et éviter la case supermarché. Cette solution est idéale pour ceux n’ayant pas de jardin, ni de balcon.

LES JARDINS PARTICIPATIFS

Dans certaines communes, il existe des jardins dits participatifs. Il s’agit là d’espaces associatifs, mis à disposition des habitants pour leurs cultures. Chacun a son rôle à jouer ou une tâche de prédilection. La récolte profite alors à tous.

LES CULTURES SUR TOIT

De plus en plus de toits sont désormais réquisitionnés pour l’implantation de jardins ou de potagers. L’espace qu’ils offrent est confortable et permet la culture d’à peu près toutes sortes de fruits et légumes. De plus, ils profitent d’un ensoleillement conséquent. De même, les toits végétalisés permettent, en plus d’une isolation, de cultiver certains fruits et légumes sans contrainte.

LES CULTURES À L’HORIZONTALE HYDROPONIQUES

Voici un procédé tout droit issu d’un DIY. La « window farm » ne requiert que quelques bouteilles en plastique ou gouttières, de la ficelle et de la patience. Voilà un potager qui ne coûte pas grand-chose et qui est à la portée de tous. Directement sur la fenêtre, ce drôle de potager fournit les rudimentaires pour un démarrage en douceur.

CULTIVER À DISTANCE

Il existe des sites comme MonPotager.com qui vous permettent de cultiver vos fruits et légumes à distance et d’être livré à domicile. Il suffit de choisir le nombre de parcelles, les plantations qu’elles accueilleront et le tour est joué. Depuis son canapé en ville, tout le monde peut désormais avoir accès à un potager virtuel mais pourtant bien réel. Cette solution est idéale pour ceux n’ayant ni balcon ni rebord de fenêtre ou encore, pour tous ceux n’ayant pas la main verte.

Un potager à domicile, même en ville en version minimaliste, demande du temps. En effet, entre le désherbage, le nettoyage, l’arrosage… cette activité peut rapidement devenir chronophage sans un minimum de préparation. C’est pourquoi il est primordial de prendre quelques renseignements au préalable avant de se lancer. Néanmoins, le potager à domicile permet de manger un peu plus sainement tout au long de l’année et pour beaucoup moins cher.

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  • Cet article nous fait prendre des vessies pour des lanternes. Cultivez des herbes aromatiques à partir de graines traitées vendues dans la grande distribution, dans votre cuisine et vous obtiendrez des plants pollués. Semez des légumes et des fruits dont les plants et les semences sont de même provenance sur votre balcon ou votre terrasse et vous récolterez des produits douteux, ne serait-ce qu’à cause du terreau également traité que vous utiliserez sans évoquer l’eau de pluie de récupération polluée ou l’eau de la ville chimique. Vous vous ferez peut-être plaisir mais cela vous coûtera cher. Les produits 100% bio n’existent pas à cause des vents, des eaux de ruissellement et des terres polluées. Le label européen AB, par exemple, n’est qu’un leurre fondé sur l’examen des registres d’achat des agriculteurs « bio ». Un autre moyen à la mode pour se donner bonne conscience !

    • Malheureusement, rien de ce que nous mangeons n’est « cleen », alors ça où autre chose…