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Le MIT imprime désormais le verre en 3D avec une précision inégalable

Jusqu’à récemment, l’impression en 3D se cantonnait à utiliser du plastique ou du métal. Mais des scientifiques du MIT (Massachusetts Institute of Technology) aux États-Unis ont réussi la prouesse d’imprimer en 3D des objets en verre, grâce à la G3DP2, une imprimante qu’ils ont mis au point dans leur laboratoire, et à contrôle très précis de la température du verre en fusion. Voici comment elle fonctionne.

 

LE MIT PEUT IMPRIMER EN 3D DES OBJETS EN VERRE

Des chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology) ont enfin réussi à atteindre l’objectif qu’ils poursuivaient depuis plusieurs années : imprimer du verre en 3D ! Il avait déjà réussi cette prouesse, il y a quelques années, avec la G3DP, un système particulier d’imprimante 3D qu’ils avaient mis au point pour imprimer du verre. Cependant, le niveau de finition n’était pas suffisant. Dans un nouvel article publié dans 3D Printing and Additive Manufacturing, les chercheurs présentent leur nouveau système, logiquement appelé G3DP2. Avec ce nouveau système, les chercheurs sont parvenus à proposer des impressions nettement plus précises.

Selon eux, leur invention a « des capacités de production à l’échelle industrielle avec une vitesse de production et une fiabilité accrues, tout en assurant la précision et la répétabilité du produit ». Pour ce faire, le G3DP2 utilise une boîte fermée et chauffée qui contient le verre fondu. Une autre boîte, contrôlée thermiquement sur trois zones pour conserver la température idéale, sert à imprimer l’objet. A l’intérieur de celle-ci, une plaque fait descendre l’objet de plus en plus bas, à mesure de son impression. Le système mis au point par le MIT est particulièrement intéressant, car il permet d’imprimer des objets en verre clair, utilisables pour la décoration ou la construction.

Le MIT © Wikimédia / DrKenneth

 

L’imprimante 3D, une machine capable de véritables prouesses

En effet, les chercheurs sont très attentifs à ce qu’aucune impureté ne soit injectée dans le verre au moment de sa cristallisation ou qu’il présente des problèmes structurels. Optimistes, ils pensent qu’à l’avenir, « en combinant les avantages de cette technologie avec la multitude de propriétés matérielles uniques du verre telles que la transparence, la résistance et la stabilité chimique, nous pourrions voir apparaître de nouveaux archétypes de blocs de construction multifonctionnels ».

Cette nouvelle technologie rejoint donc les incroyables autres prouesses dont sont – ou seront bientôt – capables ces machines, comme l’impression de steak végétal en 3D ou celle des panneaux solaires en 3D !

© Pixabay

Par Christelle Perret, le

Source: TechCrunch

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