La science a encore beaucoup de chemin à faire pour trouver des explications aux phénomènes les plus mystérieux de notre univers. Et parmi ces mystères il y en a 6 dont les scientifiques essayent encore aujourd’hui d’avoir les réponses. DGS vous les fait découvrir !
Le manuscrit de Voynich
Le manuscrit de Voynich est l’un des mystères les plus connus au monde qui tient son nom d’un de ses anciens propriétaire, Wilfrid M. Voynich. C’est un manuscrit vraisemblablement écrit dans la période entre 1408 et 1436 et dont la particularité est… qu’il est indéchiffrable ! De nombreux scientifiques, cryptologues, agents de services secrets spécialisés dans le déchiffrage des codes cryptés n’ont jamais réussi à percer le mystère de cet alphabet particulier.
Et pour ceux qui penseraient que ce n’est qu’une simple farce d’un érudit vivant au 15ème siècle, détrompez-vous ! Selon les mêmes analystes qui s’y sont cassés la tête, le manuscrit est bien trop organisé et rempli pour n’être qu’un grimoire rempli de gribouillis indéchiffrables ! Il est exposé à la bibliothèque Beinecke de l’université de Yale, aux États-Unis. Pour la petite anecdote, le manuscrit a été édité en livre intégral en 2005.
Les tuyaux de Baigong
Les tuyaux de Baigong font partie d’un étrange réseau de tuyauterie qui parcourt toute la montagne de Baigong (Chine) à qui ces objets doivent leur nom. Selon la petite légende, ce serait un scientifique chinois à la recherche d’ossements de dinosaures qui aurait découvert ces trois ouvertures mystérieuses. Un système de tuyauterie incroyable qui, selon des estimations, daterait de la préhistoire et dont personne n’arrive à expliquer l’origine.
Trois extrémités de ces tuyaux ont été découverts, montrant des conduits rouillés par le temps d’environ 40 centimètres de diamètre. La découverte a largement agité la Chine car beaucoup pensaient que c’était l’œuvre d’extraterrestres venus sur Terre bien avant l’avènement de l’humanité.
Les sphères mégalithiques du Costa Rica
Ces boules de pierre géantes, même si d’autres de plus petites tailles existent, ont été comptées au nombre d’une centaine en tout au Costa Rica. Il est néanmoins possible que d’autres puissent être découvertes lors de fouilles archéologiques ou de chantiers. Ce qui a intrigué la communauté scientifique n’est pas leur nombre ou leur localisation mais surtout le fait qu’elles sont parfaitement sphériques, taillées dans de la roche volcanique, appelée gabbro.
Leur origine viendrait d’un peuple pré-colombien appelé les diquis. La plupart ont été déterrées par des chercheurs d’or ou de métaux précieux, d’autres ont tout simplement roulé d’une montagne ou colline vers un autre endroit. De nombreuses théories ésotériques les entourent.
La machine d’Anticythère
Repêchée en 1901 dans une épave non loin des îles grecques d’Anticythère, cette machine est supposée être un calculateur analogique permettant de calculer la position des astres et autres éléments astronomiques. Cet outil a ensuite été jugé comme datant de -87 avant Jésus-Christ. C’est le plus vieux mécanisme à rouages et engrenages découvert jusqu’à présent.
Le problème que pose cet engin c’est que les scientifiques estiment que personne vivant à cette époque n’aurait pu avoir la maîtrise, le génie et l’expertise pour construire un mécanisme aussi complexe. Les outils de calculs pour la navigation en mer de l’époque n’étaient, par exemple, pas aussi développés et ne contenaient pas autant de fonctions et de principes que cette machine.
La pile électrique de Bagdad
D’abord considérée comme une simple poterie trouvée dans un petit village près de Badgad, en Irak, cette pile électrique a beaucoup intrigué la communauté scientifique. Daté du 3ème siècle avant Jésus-Christ, cet objet est en tout cas plus qu’une vulgaire poterie puisque celle-ci contient un tube de cuivre oxydé, une tige de fer ainsi que deux morceaux de bitume. Tous ces éléments indiquent que la pile électrique devait contenir un liquide conducteur pour fonctionner, comme un jus de fruit. Elle aurait pu être utilisée pour plaquer des pierres précieuses sur des éléments de décoration métalliques.
La pile électrique de Bagdad continue encore aujourd’hui d’entretenir la controverse dans le milieu scientifique : beaucoup ne sont pas d’accord avec la thèse admettant que c’est réellement une pile électrique. En effet, même si de nombreuses expériences ont prouvé que ce dispositif pouvait générer une petite quantité d’électricité, pour certains, ce serait beaucoup trop faible pour que cette hypothèse puisse être retenue.
Le bloop
Le « bloop » est un son sous-marin enregistré pour la première fois durant l’été 1997 par la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) aux alentours du « point némo », le point de l’océan le plus éloigné de toute terre émergée. Un son mystérieux et très lourd, très puissant qui peut ressembler aux chants des baleines ou autres cétacés. Si puissant qu’il a été enregistré par deux microphones séparés par 4 800 kilomètres de distance !
Pour qu’un son sous-marin soit aussi puissant et puisse être entendu à l’autre bout du monde, il faut que la créature marine soit largement plus grande qu’une simple baleine. Le mythe a d’ailleurs alimenté l’imaginaire d’Internet, dont les utilisateurs continuent de publier des dessins très imaginatifs (voir ci-dessous).
Une hypothèse a été émise et généralement bien reçue par la communauté scientifique : il s’agirait du bruit que ferait un « tremblement de glace », c’est-à-dire l’effondrement ou la cassure d’un iceberg. Vous pouvez écouter le « bloop » ici.
C’est toujours intéressant de voir que la science n’a pas réussi à élucider tous les mystères de la Terre (sans parler ceux de l’univers !). On aimerait bien pouvoir percer certains de ces mystères, mais si les scientifiques s’y arrachent les cheveux, c’est sûrement pas fait pour nous ! Lequel de ces mystères vous a le plus impressionné ?
Par Corentin Vilsalmon, le
Source: Collective Evolution