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Âgée de 1 400 ans, la plus vieille plante marine au monde découverte au fond de la Baltique

Un organisme fascinant

Plante Marine
— Damsea / Shutterstock.com

Si plusieurs espèces animales et végétales se distinguent par leur longévité exceptionnelle, des chercheurs viennent d’identifier la plus ancienne plante marine au monde, en utilisant une approche innovante.

1 402 printemps

Chez les végétaux, le clonage constitue une forme de reproduction naturelle relativement courante. Bien qu’elles soient issues du même parent, les plantes en résultant ne sont pas identiques : les processus de division cellulaire successifs entraînent des mutations qui s’accumulent progressivement au sein de leur ADN.

Récemment, des scientifiques dirigée par le Centre de recherche océanique Helmholtz de Kiel ont pu estimer précisément l’âge d’un clone de Zostera marina. Une espèce de plante à fleur marine répandue, qui tapisse les fonds sableux et vaseux du Pacifique, de l’Atlantique et de la Méditerranée.

Pour ce faire, ils se sont tournés vers la technique de l’horloge moléculaire, permettant d’établir précisément l’intervalle temporel séparant deux clones de leur organisme parent. L’échantillon « sauvage », provenant des profondeurs de la Baltique, a été comparé à celui d’un spécimen de laboratoire vieux de 17 ans.

adn
— peterschreiber.media / Shutterstock.com

En examinant minutieusement leurs génomes respectifs, l’équipe a pu établir que le premier atteignait l’âge vénérable de 1 402 ans, faisant de lui la plus vieille plante marine datée avec précision.

Un record bientôt battu

Selon les auteurs de la nouvelle étude, publiée dans la revue Nature Ecology & Evolution, le record établi par ce spécimen de Z. marina devrait très prochainement être battu.

« Nous pensons que les clones d’espèces d’herbes marines du genre Posidonia [pouvant couvrir des centaines de kilomètres carrés] sont de loin les organismes les plus anciens sur Terre », écrivent-ils. « Il s’agira de notre prochain objet d’étude. »

À l’avenir, l’approche utilisée pourrait également être étendue aux coraux, utilisant également ce type de reproduction alternatif, afin de mieux les protéger.

Par Yann Contegat, le

Source: IFL Science

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