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Vol historique en vue pour février 2026 ? Oui… sauf si la Chine pose le pied sur la Lune avant les Américains

La mission Artemis II pourrait enfin décoller début 2026. Après de nombreux retards, la NASA annonce une possible fenêtre de lancement en février. Mais le programme lunaire américain reste semé d’incertitudes, tandis que la Chine progresse rapidement. Ainsi, la conquête lunaire redevient un enjeu géopolitique brûlant.

Comparaison entre un astronaute de la mission Apollo sur la Lune et la fusée SLS du programme Artemis.
De la mission Apollo en 1969 au programme Artemis aujourd’hui, la NASA écrit une nouvelle page de l’exploration lunaire – DailyGeekShow.com

Artemis II pourrait décoller en février 2026 avec quatre astronautes en orbite lunaire

Bonne nouvelle pour les passionnés d’espace : Artemis II vise un décollage en février 2026. Cette mission habitée durera dix jours. Elle partira du Centre spatial Kennedy en Floride. Ce sera le premier vol humain au-delà de l’orbite terrestre depuis plus de 50 ans.

L’équipage se compose de Reid Wiseman, Victor Glover, Christina Koch et du Canadien Jeremy Hansen. Ensemble, ils testeront les systèmes de la capsule Orion pour préparer Artemis III, qui prévoit un alunissage.

Tout semble prêt sur le papier. Les fenêtres de lancement sont connues. La capsule Orion est assemblée. Le lanceur SLS approche de la phase finale. Pourtant, comme souvent en aérospatialedes imprévus techniques ou météorologiques peuvent encore retarder le départ.

Ce vol test sans alunissage validera les systèmes de bord pour la suite

Artemis II ne prévoit pas d’atterrir sur la Lune. Cependant, ce vol reste essentiel pour tester l’ensemble du matériel. Après l’entrée en orbite basse, les astronautes réaliseront une série de tests pendant 24 heures. Ensuite, Orion enclenchera sa poussée vers la Lune.

Le vaisseau passera à environ 9 000 kilomètres de la surface lunaire. Il fera une boucle derrière la Lune, utilisant sa gravité comme tremplin. Puis, il rentrera vers la Terre pour amerrir dans le Pacifique.

Ce vol testera de nouveaux systèmes de survie, de pilotage et de gestion logicielle. Ainsi, la NASA veut s’assurer que tout fonctionne parfaitement avant de faire atterrir des humains sur la Lune avec Artemis III.

Le programme Artemis prend du retard pendant que la Chine accélère

Les États-Unis veulent éviter que la Chine ne leur vole la vedette. Pourtant, le programme Artemis accumule les obstacles.

En premier lieu, SpaceX, en charge de l’atterrisseur lunaire HLS (version modifiée du Starship), a pris beaucoup de retard. Aucun test complet de ravitaillement orbital n’a eu lieu. Aucun atterrissage automatique non plus.

De plus, les nouvelles combinaisons spatiales ne sont toujours pas prêtes. Sans elles, pas de sorties lunaires possibles. Ces retards compromettent donc le calendrier d’Artemis III.

Pendant ce temps, la Chine progresse discrètement. Elle enchaîne les missions robotiques et développe son lanceur Longue Marche 9. Certains experts estiment qu’un vol habité chinois pourrait arriver avant 2030.

La NASA sous pression face à un calendrier serré et des défis techniques

Officiellement, la NASA affiche sa confiance. Toutefois, le Comité consultatif sur la sécurité aérospatiale alerte sur les délais trop ambitieux. Il craint une course précipitée avec des risques d’échec.

Pour l’instant, Artemis II symbolise un nouvel élan. Néanmoins, son succès dépend d’une coordination fluide entre agences, ingénieurs et astronautes. Le temps presse. La pression monte. Et la Lune redevient, une fois de plus, le théâtre des ambitions terrestres.

Par Eric Rafidiarimanana, le

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