Le groupe français Vivendi a récemment revendu 85% des parts qu’il avait chez Activision Blizzard afin de se concentrer sur le divertissement et les médias mais aussi d’éponger une lourde dette. Une décision qui devrait permettre à Activision Blizzard de tout racheter et donc de retrouver son indépendance.
C’est officiel, après avoir été le premier éditeur de jeux vidéo au monde Vivendi a annoncé le 26 juillet 2013 qu’il cédait plus de 85% de ses parts à Activision Blizzard pour la somme de 8,2 milliards de dollars (soit 6,2 milliards d’euros). Le groupe français Vivendi, connu pour être le propriétaire d’autres sociétés tels qu’SFR, Universal Music ou encore le groupe Canal, tourne une page de cinq ans. Une décision prise dans le mesure où le groupe ne cessait de trouver des solutions pour éponger sa dette : à céder une ou plusieurs filiales ainsi que d’autres projets qui finalement n’ont pas été aboutis.
Rappelons que Vivendi avait acquis la majorité du capital d’Activation en 2007, mettant alors la main sur l’un des studios les plus rentables connu pour Diablo, Guitar Hero, Call of Duty, Skylanders ou World of Warcraft qui compte 8 millions d’abonnés dans le monde.
Dans les faits, il s’agit d’un joli petit retournement de situation puisque Activision Blizzard va racheter 429 millions de ses propres parts d’Activision Blizzard. Le tout pour 5,8 milliards de dollars. A l’inverse, Vivendi devrait céder à ASAC LP, un groupe d’investisseurs, 172 millions de parts d’Activision Blizzard pour 2,3 milliards de dollars.
L’opération, qui devrait être finalisée en septembre, permettra à Vivendi de conserver 12% (jusque début 2015) du capital du célèbre éditeur de jeux vidéo américain. Une transaction qui pèse 8,2 milliards de dollars et qui va permettre au groupe français de réduire considérablement le poids de sa dette (environ 16 milliards de dollars). Elle permettra également à Activision Blizzard de faire l’acquisition de ses propres actions et donc de se libérer de sa maison-mère devenant alors le plus gros éditeur indépendant au monde.
Une déclaration qui laisse présager un bel avenir pour l’éditeur américain et qui on l’espère continuera à sortir de très bons jeux vidéo. Que pensez-vous de la décision de Vivendi ?
Par Leslie Petrus, le
Source: Numerama