Une puce sous-cutanée pour surveiller et contrôler la productivité des salariés : une triste réalité qui touche de nombreux employés américains et qui risque d’augmenter selon les experts. Face à cette situation, plusieurs parlementaires du Michigan souhaitent l’interdiction de cette pratique, sauf si le salarié a donné son accord.
Ayant constaté l’augmentation des implants de puces sous-cutanées pour vérifier la productivité des salariés aux États-Unis, les parlementaires du Michigan souhaitent désormais la mise en place d’une loi interdisant l’implantation de la puce RFID sous la peau d’un employé, sauf si celui-ci a donné son accord. Il y va du respect de la vie privée de ces salariés selon les parlementaires.
La députée Bronna Khale s’est exprimée à ce sujet auprès de ABC : “Avec la façon dont cette technologie s’est développée au fil des ans et à mesure qu’elle continue de croître, il est important que les pourvoyeurs d’emplois du Michigan équilibrent les intérêts de l’entreprise avec les attentes de leurs employés en matière de vie privée.”
Ce type de dispositifs est devenu une réalité quotidienne pour de nombreux salariés, comme en atteste Ifeoma Ajunwa, professeure de droit du travail à l’université Cornell : “Cela fait trois ans que les travailleurs d’une entreprise du Wisconsin ont volontairement inséré des puces électroniques dans leurs mains, et il est probable qu’il y ait plus d’entreprises là-bas, mais elles n’en font probablement pas la publicité.” Si cette loi est bel et bien adoptée, le Michigan deviendra alors le treizième État du pays à modérer l’usage de ces puces sous-cutanées.
Par Cécile Breton, le
Source: Presse citron
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C’était le souhait de Rockefeller…
« sauf si celui-ci a donné son accord. » C’est à dire qu’on laisse au salarié le choix de se faire pucer ou d’aller pointer au chômage.