Intéressé uniquement par l’économie, le président américain souhaite rouvrir l’économie des États-Unis le plus tôt possible. Alors que son pays est désormais le plus touché du monde, Donald Trump n’a toujours pas l’air de réaliser l’importance de cette pandémie.
Des préoccupations uniquement économiques
Le président américain Donald Trump ne semble pas du tout préoccupé par la situation sanitaire que traverse le monde. Alors que le pays compte désormais près de 84 000 cas de contamination, soit plus que la Chine, le président a annoncé qu’il « adorerait » rouvrir le pays pour Pâques, arguant qu’un confinement trop prolongé pourrait « détruire » le pays.
Il avait déjà annoncé qu’il préférait sauver les marchés plutôt que les personnes âgées. Malheureusement, ce discours trouve un écho parmi plusieurs personnalités républicaines (qui se targuent pourtant d’être les défenseurs des valeurs familiales), dont Dan Patrick, lieutenant-gouverneur du Texas, qui affirmait que « les grands-parents devraient être prêts à mourir pour sauver l’économie pour leurs petits-enfants ». Ce « coronasceptiscime » se retrouve également en-dehors des frontières américaines, par la voix de celui que certains médias appelaient le « Trump des tropiques », à savoir son homologue brésilien Jair Bolsonaro. Les deux dirigeants se retrouvent dans les attaques frontales à la Chine, leur volonté de préserver l’économie avant tout et de dénoncer « l’hystérie » autour du virus, qu’ils comparent à une simple grippe.
Un comportement pouvant être associé à celui d’une « girouette »
Depuis le début de l’épidémie, Donald Trump semble changer constamment de ton et d’avis. Alors que dès janvier, ses services secrets l’avaient prévenu des dangers liés au virus, lui a préféré les ignorer. Il n’a cessé d’accuser la Chine de faire de la rétention d’informations concernant le virus et d’en être responsable. Il a ensuite accusé les démocrates et les médias de se préoccuper uniquement de la mesure d’impeachment lancée contre lui. Début mars, il affirmait qu’il n’était pas du tout inquiet de la proportion que prenait la pandémie, qu’il faisait « du super boulot ». Une semaine plus tard, il déclarait pourtant le pays « en guerre » en disant qu’il n’avait jamais minimisé l’épidémie, notamment en fermant les frontières aux voyageurs « non essentiels ». Certains États, comme la Californie ou New York, ont mis en place des mesures de confinement, mais certains appellent à un confinement de l’ensemble du pays. Donald Trump ne semble pas prêt à accepter cette proposition pour l’instant, d’ailleurs il a totalement exclu d’annuler la convention du Parti républicain (Grand Old Party, GOP) en août, affirmant que le pays serait « dans une situation géniale bien avant cette date ». Cette pandémie fera sans aucun doute prendre conscience aux Américains de la faiblesse de leur système de santé. Cette question va donc très vraisemblablement s’inviter dans la campagne présidentielle, et la présidentielle de Trump pourrait, peut-être, lui coûter sa place. En attendant, les conséquences de ce déni peuvent être dramatiques : beaucoup de personnes âgées ou fragiles peuvent mourir, et ceux qui survivront auront beaucoup de mal à rembourser leurs frais de santé.
Donald Trump semble, pour certains, totalement inconscient vis-à-vis de la pandémie mondiale, bien loin de la volonté d’union nationale incarnée par Roosevelt en 1941. Une crise de cette ampleur révèle les personnalités des dirigeants, et l’image de Trump est sérieusement écornée, dans le monde et dans son propre pays.
Par Marine Guichard, le
Source: France Info
Étiquettes: coronavirus, trump
Catégories: Actualités, Société
Ce ne sont pas quelques millions de morts qui l’empêcheront d’être réélu.
Pas si sûr. Il peut y avoir une prise de conscience sur le fait que Trump est un dangereux fou furieux. Tout comme son compère Bolsonaro.
Bien au contraire, le Président Trump a fermé très rapidement ses frontières avc la Chine en interdisant en en interdisant les vols puis avec l’Europe dont j’entend encore le cris d’orfraies. Pui il a lancé un grand programme d’essais cliniques et demander à son industrie de fabriquer des respirateurs à grande échelle. On notera que les États anti-Trump qui ont refusé ses mesures , Californie et New-York sont également les plus touchés. Cette article gauchissant me révulse.
Entièrement d’accord avec Vous …..la seule solution c’était de fermer les frontières rapidement, interdire les voyages en avions ….. les seuls responsables sont les mondialistes, les immigrationnistes, les « schengen-istes, les gauchistes… comme la commission, la merkel , et le macron ! (qui a refusé la fermeture des frontières par idéologie … crapuleuse !)
Le Président Trump aurait dû agir encore plus vite et plus fermement …. mais il a été contré, et saboté ….. par les « dhimmicrates » …. qui faisaient perdre du temps à la Nation avec leur « impeachment bidon » et autres dossiers russes totalement faux et vide !
Vous devriez prendre vos pilules et hop au plumard, avec aussi un suppo mais je crains que vous trouviez cela bon au point de vous administrer également des carottes mais pas rappées
Cher Olivier infectiologue du dimanche, je vous donne rendez-vous dans un mois, et on rediscutera. Mes amitiés.
On voit le résultat des mesures prises par Trump. Aux USA le 22 mars, 38138 personnes infectées et 396 morts. Le 28 mars, 123578 infections et 2221 morts. Attendons la semaine prochaine…. Seul sa réélection compte, le reste, il n’en a rien à faire. A force de dire tout et le lendemain son contraire, j’en arrive à me demander s’il se souviens réellement de ce qu’il à dit la veille.
Si ce site n’est pas corrompus comme bien d’autres, alors va voir ce qui ce passe en Inde maintenant et écris-moi si une élection est si grave. Il est réaliste il est le seul à osé parler de 200 000 morts dans sont pays, mais que les chinois parle de quelques millier de morts en Chine ou M. Poutine lui dit avoir trois fois moins de morts qui le Luxembourg ne vous révolte pas ???
Bonjour, ils sont rare les gens clairvoyant qui se rendent compte que ce président n’est pas un nul comme les médias essaient de nous le faire croire depuis sont élection. Il est le seul depuis des lustres à avoir redressé leur économie sans faire marcher la planche à billets et de plus c’est le peuple américain qui le soutien et ces politicars qui n’en font que pour leurs poches et toujours aux détriments des moins bien nantis.