L’Agence européenne des médicaments (EMA) a approuvé la demande d’autorisation de mise sur le marché du cabotégravir en octobre dernier. Déjà disponible aux États-Unis et au Canada, ce traitement pour le VIH ne devrait plus tarder à être déployé en France. Son déploiement devrait avoir lieu au plus tard en début d’année prochaine.
Grâce à ce traitement contre le VIH, les patients pourront tout simplement faire une piqûre par mois, au lieu d’avaler un cachet par jour. Les patients devront néanmoins suivre une bithérapie par voie orale pendant un mois. Si le traitement montre des résultats positifs, ils pourront passer à une forme injectable. Le traitement sera administré à l’hôpital au cours des trois premiers mois, puis par une infirmière tous les deux mois.
Le traitement n’a pas été déployé plus tôt en France en raison de son coût. Les autorités et les laboratoires ont notamment négocié son prix avant de le rendre disponible dans l’Hexagone. Aux États-Unis, son coût s’élève à un peu plus de 43 500 dollars la première année. A ce prix, l’injection ne serait prise en charge qu’à 65 % par la sécurité sociale, et très peu de personnes pourraient y accéder.
Selon une étude datant de l’année dernière, 68 % des personnes atteintes du VIH localisées en Europe souhaiteraient bénéficier du traitement injectable. Outre le cabotégravir, un autre traitement injectable est également à l’étude. Baptisé lénacapavir, celui-ci serait administré tous les six mois.
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