La fin du monde approche-t-elle ? Une nouvelle extinction de masse va-t-elle bientôt se produire ? Du 9 octobre 2019 au 28 juin 2020, le Muséum d’histoire naturelle de Toulouse hébergera l’exposition Extinctions qui tentera de sensibiliser chaque visiteur à notre impact sur la biodiversité et sur la problématique de la disparition des animaux.
Une exposition pour sensibiliser les visiteurs et lancer un message d’alarme
Cette nouvelle exposition appelée « Extinctions, la fin d’un monde ? » sonne comme un signal d’alarme pour nous sensibiliser aux graves menaces des activités des hommes dans et sur la nature.
« Un jour, il y aura une autre vie sur la planète, différente, et il est fort possible que nous ne soyons plus là pour l’observer. » Voici la plus grande inquiétude de Francis Duranthon, le conservateur en chef du Muséum d’histoire naturelle de Toulouse. Conçue par le Natural History Museum de Londres et alimentée par les fonds du Muséum de Toulouse, l’exposition fait une escale à Toulouse avant de poursuivre son chemin dans d’autres grandes villes. Son objectif principal : nous montrer que l’érosion de la biodiversité est présente partout, y compris juste devant nos yeux. De plus, elle réalise un inventaire des espèces disparues à une vitesse impressionnante depuis les vingt dernières années.
L’exposition est très bien organisée et propose un véritable parcours pour les visiteurs. Elle débute avec une présentation des extinctions de masse qui se sont précédemment déroulées, avec des espèces complètement disparues telles que le dodo, oiseau de l’île Maurice, ou encore le baiji, dauphin de Chine. Puis, les visiteurs pourront visionner diverses vidéos, découvrir des témoignages de scientifiques pour ainsi mieux comprendre comment ces espèces ont pu subir une telle extinction de masse. Enfin, l’exposition s’interroge sur l’avenir de l’Homme et des autres espèces encore existantes.
De plus en plus d’espèces animales sont menacées
« On estime que depuis la Renaissance, 800 espèces ont disparu de la planète, dont 400 uniquement au cours des 20 dernières années. Cette accélération peut être très facilement corrélée au développement des activités humaines », explique Francis Duranthon. Si des extinctions de masse se sont déjà produites, c’est l’accélération du phénomène qui motive la mise en place de cette exposition. Des dinosaures au grand pingouin, 99 % des espèces ayant existé ont désormais disparu.
Ce qui risquera de marquer encore plus les visiteurs, c’est le fait que ces espèces ne se trouvent pas uniquement à l’autre bout du monde. Les hirondelles, les libellules ou encore les bouquetins disparaissent progressivement sur le pas de notre porte. Les années sont également comptées pour l’orang-outang.
Ainsi, le Muséum espère éveiller les consciences sur ces problématiques. Les espèces animales sont essentielles à notre survie. Il apporte une profonde contribution aux questions sur la biodiversité et sur l’avenir de l’être humain sur Terre. Face à cette urgence, il est plus que nécessaire de mettre en place des solutions durables.
Par Cécile Breton, le
Source: 20minutes.fr
Étiquettes: Toulouse, fin-du-monde, disparitions, extinctions, animaux
Catégories: Actualités, Culture
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