copyleft
— Yuri Vlasenko / Shutterstock.com

Le terme anglais « copyright » est connu de tous. Représenté par le sigle ©, il confère une certaine protection à une oeuvre ou un travail. Il est défini comme étant un « droit que se réserve un auteur ou son cessionnaire pour protéger l’exploitation, pendant un certain nombre d’années, d’une oeuvre ». Mais saviez-vous que le contraire du copyright existe ? Il s’agit du copyleft, aussi appelé « gauche d’auteur ».

Le copyright est un moyen de protéger les droits d’une personne morale ou physique sur une œuvre. Bien qu’il diffère des droits d’auteur, reconnus dans les pays tels que la France et la Belgique, le copyright protège une œuvre. En effet, le sigle © indique que seule la personne détentrice des droits a le pouvoir de reproduire ou de commercialiser ce travail. Ainsi, le copyright est une sorte de droit d’auteur. Cependant, il a une réelle valeur uniquement dans les pays du Commonwealth comme les États-Unis, le Royaume-Uni ou encore l’Australie.

Au contraire, le copyleft ne protège pas une oeuvre à proprement parler, il la rend libre. Cependant, le copyleft donne une obligation. En effet, le sigle oblige toute personne qui reproduit ou modifie une oeuvre « copyleftée » de la laisser libre de copie et de modification. Cela ne signifie pas d’abandonner tout copyright, mais seulement d’améliorer une oeuvre ou un travail.

En somme, le copyleft est une façon de rendre libres toute œuvre et toutes ses modifications, peu importe le nombre de modifications. Le but du copyleft est « d’accéder au bien, d’en user, d’en tirer parti et bénéfice, voire de le modifier et de l’enrichir… ». C’est ainsi que beaucoup de programmeurs de logiciel libre utilisent le copyleft, comme le projet GNU.

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anonyme
anonyme
3 années

Article idiot