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Sexual Healing : les relations intimes accélèrent la guérison des blessures, selon une étude

Marvin Gaye avait raison

couple
— Harbucks / Shutterstock.com

De récentes expériences ont lié différents types d’interactions étroites chez les couples à une guérison accélérée des blessures, suggérant une combinaison gagnante aux effets influencés par une hormone bien connue.

Des expériences révélatrices

De précédentes recherches avaient lié les relations amoureuses à une meilleure santé physique ainsi qu’une réduction des taux globaux de mortalité. Si les mécanismes impliqués restaient flous, il avait notamment été proposé que ce type d’interactions contribuent d’une façon ou d’une autre à renforcer notre système immunitaire.

Dans le cadre de travaux publiés dans la revue JAMA Psychiatry, des chercheurs ont exploré l’influence de l’ocytocine, hormone notamment libérée par le cerveau lors d’interactions étroites (sexe, accouchement, allaitement…) et connue pour renforcer les liens affectifs, sur la cicatrisation des plaies.

Après s’être vus infliger de légères blessures aux avant-bras, 80 couples hétérosexuels ont été répartis en quatre groupes.

Les membres du premier devaient utiliser un spray nasal à base d’ocytocine deux fois par jour pendant une semaine, et également « complimenter » leur moitié jusqu’à trois reprises au cours de cette période. Devant également s’acquitter de cette tâche, le second a reçu un placebo. Le troisième a uniquement reçu de l’ocytocine, et le quatrième un placebo.

— Ground Picture / Shutterstock.com

Formule gagnante

Alors que la seule supplémentation en « hormone du bonheur » semblait n’avoir aucun impact significatif sur la vitesse de cicatrisation des plaies, lorsqu’elle était associée aux fameux mots doux, elle a été liée à une guérison plus rapide de celles-ci.

Si l’effet était nettement plus marqué chez les couples ayant également déclaré avoir eu des rapports sexuels au cours de la période étudiée, de simples « marques physiques d’affection » quotidiennes semblaient également l’accélérer significativement.

Des analyses complémentaires ont révélé que les couples concernés présentaient également des concentrations de cortisol, ou hormone du stress, nettement plus faibles dans leur salive, renforçant l’idée que la combinaison de ces interactions, associée à la libération de niveaux élevés d’ocytocine, constitue la « formule gagnante », induisant une cascade d’effets bénéfiques à l’échelle de notre organisme.

L’an passé, le fait d’avoir moins d’un rapport sexuel par semaine avait été lié à un risque de mort précoce nettement plus important chez les femmes, et une fréquence plus élevée à une réduction de celui-ci chez les membres des deux sexes souffrant de dépression.

Par Yann Contegat, le

Source: IFL Science

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