Après la collaboration fructueuse entre Tom Hanks et Steven Spielberg pour le film Il faut sauver le soldat Ryan, on connaissait l’importance qu’avait aux yeux des deux hommes le fait de rendre hommage aux vétérans de la Seconde Guerre mondiale. A tel point qu’en 2000, les deux hommes firent plus fort encore : Band of Brothers, la série la plus chère de l’histoire. SooGeek vous dévoile tout sur ce projet aussi ambitieux que réussi.
L’intrigue de la première série Band of Brothers repose sur l’oeuvre de l’historien Stephen E. Ambrose, qui narre l’histoire des soldats de la Easy Company de la 101e Division Aéroportée US de ses débuts jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945. On commence véritablement du début (l’entraînement des recrues) à la capitulation japonaise. La deuxième série Band of Brothers : The Pacific raconte elle l’histoire de la première division des Marines dans le Pacifique.
Ce qui fait le succès de la série ce n’est pas uniquement son sujet mais la manière dont celui-ci est traité. On a déjà droit à un casting de choix, avec en rôle titre le formidable Damian Lewis qui sera plus tard le protagoniste de la série Homeland. Tous les acteurs sont exceptionnels et ont un rôle qui leur correspond parfaitement. Le jeu est juste et c’est vraiment un sans-faute.
Le budget colossal a permis d’avoir un rendu exceptionnel en termes de décors, de costumes et d’effets visuels. La série transpire le réalisme malgré quelques erreurs historiques (dans les événements). Pour The Pacific pas moins de 20 000 m2 de tissu ont été utilisés (l’équivalent de 100 terrains de tennis) et fabriqués sur de vieilles machines à tisser, afin de reproduire l’aspect des vêtements des années 1940. Toujours dans la démesure, pour Band of Brothers et l’épisode Bastogne, 150 tonnes de papier recyclé sont utilisées pour imiter la neige.
La violence et la dureté de la guerre sont montrées sans concession, aussi bien visuellement que dans les propos. The Pacific est en cela particulièrement sanglant, toute la cruauté des soldats japonais est montrée mais aussi la folie furieuse de certains soldats américains. La série n’est donc pas si manichéenne que cela. Des faits honteux comme le massacre des prisonniers de guerre par les soldats américains sont traités de manière très critique.
On ne peut que vous conseiller cette série qui est tout bonnement magistrale ! On a l’impression de regarder un film à chaque épisode. Il faut dire que le maître Spielberg ne traine jamais bien loin et a l’oeil attentif sur son bébé. Pensez-vous qu’une série de ce type est un bon moyen de rendre hommage aux vétérans de la Seconde Guerre mondiale et d’initier les jeunes générations à cette partie de l’histoire ?
Par Camille Allard, le