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Découverte de la sépulture d’un mystérieux pharaon en Égypte

Il administrait la région d'Abydos il y a environ 3 600 ans

Egypte Caserne
Image d’illustration — O’SHI / Shutterstock.com

Les fouilles d’une nécropole située à environ 500 kilomètres au sud du Caire ont conduit à la découverte du tombeau d’un obscur pharaon, qui administrait la région il y a plus de trois millénaires.

Souverain inconnu

Mise au jour à Abydos, cette chambre funéraire en calcaire est située à environ sept mètres sous la surface. Comportant des voutes en briques crues, la sépulture se distinguait par sa hauteur (plus de cinq mètres). Elle remonte à la seconde période intermédaire (1640 à 1540 avant notre ère), lorsque le nord de l’Égypte était contrôlé par les Hyksos, un peuple originaire du Levant, et le sud par des dynasties égyptiennes indépendantes.

À ce stade, le nom de l’ancien souverain reste un mystère. Comme l’expliquent les archéologues, il devait à l’origine être inscrit sur les briques peintes ornant l’entrée du tombeau, mais des pillages successifs ont gravement endommagé ces inscriptions hiéroglyphiques, aujourd’hui illisibles.

« Il ne subsiste aucun vestige de la momie du pharaon ou de son sarcophage », souligne Josef Wegner, chercheur à l’université de Pennsylvanie ayant coordonné les fouilles. « Nous continuons d’étudier la zone, dans l’espoir d’identifier d’autres sépultures royales de la même époque qui pourraient contribuer à faire la lumière sur l’identité du défunt. »

Qualifiée d’importante, cette découverte constitue un rare témoignage des pharaons de la seconde période intermédiaire, chaotique mais vraisemblablement moins sombre qu’on ne l’estimait initialement.

D’autres découvertes près d’Abydos

Au nord d’Abydos, les chercheurs ont mis au jour les vestiges d’un atelier de poterie et de verrerie. Datant de l’époque romaine (30 avant notre ère à 642 de notre ère), celui-ci abritait de nombreux fours et zones de stockage.

Les artefacts y ayant été mis au jour comprennent une trentaine d’ostraca (tessons de poterie ou éclats de calcaire), dont les inscriptions, en grec et en démotique, éclairent les échanges commerciaux et la fiscalité alors en vigueur.

La datation des restes humains découverts sur le site indique qu’il a été utilisé comme lieu de sépulture entre le VIIe et le XIVe siècle de notre ère.

En février dernier, des archéologues avaient annoncé la découverte de la tombe de Thoutmôsis II, pharaon et époux d’Hatchepsout, près de la vallée des Rois.

Par Yann Contegat, le

Source: Live Science

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