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Une sépulture médiévale d’enfant « vampire » découverte en Pologne

La dépouille du jeune individu avait été décapitée et sa tête disposée face contre terre

Enfant Vampire
Image d’illustration — Microgen / Shutterstock.com

Des archéologues polonais ont annoncé la mise au jour dans le nord-ouest du pays d’une sépulture médiévale inhabituelle, abritant les restes d’un supposé jeune « vampire ».

Un site funéraire remontant au XIIIe siècle

La découverte archéologique est intervenue près de la ville de Koszalin, elle-même située à une douzaine de kilomètres de la côte baltique. Selon l’équipe à l’origine des fouilles, ce site funéraire remontant au XIIIe siècle de notre ère, sur la base d’analyses sédimentaires et de fragments de poteries, n’était pas mentionné dans les archives historiques.

Il s’est avéré que l’une de ses tombes présentait les caractéristiques typiques d’une « sépulture vampirique ». Dans le folklore médiéval européen, les vampires étaient généralement présentés comme des revenants et des êtres maléfiques : soit des suicidés (condamnés à errer dans les limbes selon la tradition chrétienne), soit résultant d’une possession du cadavre par un esprit malveillant.

Fréquents en Europe centrale, ce type d’enterrements impliquaient différentes précautions afin de s’assurer que les défunts, que l’on pensait notamment à l’origine d’épidémies mortelles, ne puissent revenir hanter les vivants.

Mesures « anti-vampire »

Si ces mesures comprenaient généralement le piquetage des dépouilles, leur cadenassage et même l’utilisation de faucilles et de pierres afin de les immobiliser, il semble que les locaux n’aient pas lésiné sur les moyens dans le cas récemment documenté.

Selon le communiqué du Conservateur régional des monuments de Lublin, la dépouille du jeune individu avait été décapitée, sa tête disposée face contre terre dans la cavité funéraire, probablement afin de s’assurer qu’il morde littéralement la poussière s’il venait à ressusciter, et une lourde pierre placée sur son torse.

En mars dernier, un graphiste brésilien avait reconstitué le visage d’une « vampire » italienne du XVIe siècle, dont les restes, suggérant l’introduction d’une brique dans sa cavité buccale pour l’empêcher de « manger son linceul », avaient été exhumés d’un charnier de victimes de la peste.

Par Yann Contegat, le

Source: Newsweek

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