Si vous êtes choqué par les quantités astronomiques de nourriture qui finissent à la poubelle tous les jours, vous allez apprécier cette initiative. Au Brésil, une campagne anti-gaspillage vient de voir le jour et met le consommateur à contribution. Ces derniers mangent des repas moins copieux au restaurant et les économies d’argent qui en découlent sont ensuite directement reversées à une ONG. DGS vous explique tout sur ce concept économique et nécessaire !
Satisfeito est un mouvement né à Sao Paulo au Brésil qui a décidé de lutter contre le gaspillage de la nourriture. Chaque année à travers le monde, un tiers de nos aliments est tout simplement jeté alors que plus de 800 millions de personnes souffrent de la faim. Pour lutter contre ce phénomène complètement absurde et pourtant bien réel, les initiateurs de la campagne invitent les restaurants à participer. Les clients peuvent alors choisir une version allégée de leur menu qui coûtera le même prix. Le repas servi est alors délesté de 30 % de sa nourriture (autant que la quantité gaspillée) et l’argent économisé est reversé à l’ONG Instituto Alana qui se charge d’aider les enfants souffrant de malnutrition.
Plus de vingt restaurants à Sao Paulo fonctionnent déjà de cette manière depuis la mise en place de Satisfeito. Si le projet prend le l’ampleur, cela pourrait devenir un bon moyen de réduire les inégalités entre les individus qui mangent trop en gaspillant leur nourriture et ceux pour qui la faim est un réel problème quotidien. D’autres idées sont utilisées pour combattre le gaspillage, comme dans ce restaurant japonais où le patron fait payer plus cher lorsque l’on ne finit pas son assiette.
Nous saluons l’initiative Satisfeito et nous espérons que le mouvement sera très largement suivi par d’autres restaurants et pourquoi pas par des supermarchés. Nous avons conscience que c’est un tout petit pas en avant, mais nous nous réjouissons déjà que ce mouvement existe et nous espérons qu’il s’exportera dans le monde entier pour limiter le gaspillage à grande échelle. Seriez-vous prêt à participer à cette opération si le concept venait à être déployé en France ?
Par Tristan Blanchard, le
Source: soon soon soon