Aller au contenu principal

Des chercheurs affirment que vous entrez dans un état dissociatif en parcourant les réseaux sociaux

Combien de temps passez-vous sur vos réseaux sociaux chaque jour ?

— DimaBerlin / Shutterstock.com

C’est un fait, les réseaux sociaux peuvent être très addictifs, et certains scientifiques comparent même ce trouble à la dépendance à l’alcool. Que cela soit chez ces personnes « accro », ou chez les individus normaux, des scientifiques affirment que le simple fait de faire défiler des contenus sur un réseau social peut faire entrer les gens dans un état dissociatif.

Scroller sur les réseaux sociaux peut parfois nous faire perdre complètement la notion du temps. Et selon une étude réalisée par les chercheurs de l’université de Washington, il y a une bonne raison à cela : faire défiler les contenus des réseaux sociaux a tendance à provoquer un état dissociatif. Autrement dit, une personne qui scrolle sur un réseau social est tellement happée par cette activité qu’elle se déconnecte totalement de la réalité. C’est un phénomène bien connu des grands lecteurs, mais si ce n’est généralement pas associé à un problème dans ce cas-là, l’état dissociatif associé aux réseaux sociaux peut être problématique.

Pour mieux comprendre ce phénomène, les chercheurs ont observé un groupe d’utilisateurs de médias sociaux interagir avec une plate-forme semblable à Twitter nommée Chirp. Il a notamment été demandé aux participants d’évaluer leur état dissociatif en se référant à une déclaration disant : « J’utilise actuellement Chirp sans vraiment prêter attention à ce que je fais. » Il a été constaté que 42 % des participants ont déclaré au moins une fois qu’ils étaient tout à fait d’accord avec cette déclaration. D’autres tests du même genre ont été réalisés pour observer le phénomène, mais aussi pour observer ce qui se passe si l’on introduit des interventions destinées à interrompre le scrolling.

Il a été constaté que ces interventions étaient efficaces, et ont même été bien accueillies par les utilisateurs, a rapporté ZME Science. Face à ce constat, les chercheurs ont déclaré que le problème n’était donc pas le manque de maîtrise de soi de la part des utilisateurs, mais la conception même des réseaux sociaux, qui n’est pas orientée vers l’intérêt des utilisateurs.

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *