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La réglementation des véhicules personnels urbains change : tout ce que vous devez savoir

Trottinettes électriques, monoroues, gyropodes, hoverboards et skateboards électriques sont concernés

— Akaberka / Shutterstock.com

Après des mois de concertation, ces petits engins motorisés, comprenant notamment trottinettes électriques et monoroues, vont enfin être intégrés au code de la route. Découvrez ce qui va changer, ainsi que les bons gestes à adopter pour circuler en toute légalité et ne pas s’exposer à des amendes pouvant dépasser 1 000 €.

Les trottinettes électriques enfin intégrées au code de la route

Ces dernières années, les « engins de déplacement personnel motorisés », ou EDPM, ont séduit des centaines de milliers d’utilisateurs en France. Permettant de se déplacer rapidement en milieu urbain, ceux-ci se révèlent moins encombrants que les deux-roues classiques et plus souples que les transports en commun pour les petits trajets quotidiens.

Sans surprise, ce sont les trottinettes électriques, également proposées en libre-service dans de nombreuses agglomérations, qui se vendent le mieux, avec quelque 350 000 exemplaires écoulés en 2019. Avec un tel nombre de petits engins motorisés dans nos rues, réglementer leur utilisation et les intégrer au code de la route semblait absolument indispensable afin d’assurer la sécurité de leurs utilisateurs et des piétons.

Et ce sera bientôt chose faite : le décret réglementant l’usage des trottinettes électriques, monoroues, gyropodes, hoverboards et autres skateboards électriques entrera officiellement en vigueur dans les jours qui viennent. On fait le point sur les nouvelles règles auxquelles leurs conducteurs devront se plier, sous peine de sanctions.

Le point sur la réglementation

  • L’âge minimal pour conduire un EDPM est fixé à 12 ans.
  • Ces véhicules sont réservés à un usage strictement personnel (il est par exemple interdit de monter à 2 sur une trottinette).
  • Le port de casque audio ou d’écouteurs est également interdit.
  • Tout engin de ce type doit être équipé de feux avant et arrière, de dispositifs réfléchissants ou catadioptres, d’un frein et d’un avertisseur sonore.
  • L’utilisation d’engins dont la vitesse maximale dépasse les 25 km/h est également interdite.
  • Les EDPM ne sont pas autorisés à circuler sur les trottoirs (sauf disposition spéciale prise par la commune).
  • En ville, les EDPM doivent circuler sur les pistes cyclables. En leur absence, ils sont autorisés à rouler sur la chaussée. Le port du casque est fortement conseillé.
  • Hors agglomération, circuler sur la chaussée est interdit (sauf disposition spéciale prise par la commune). Les conducteurs doivent utiliser les voies vertes et pistes cyclables. Le port du casque est obligatoire, tout comme celui d’un vêtement ou équipement réfléchissant la nuit ou lorsque la visibilité est insuffisante.

Tout utilisateur ne se pliant pas aux règles de circulation s’expose à une amende de seconde classe (35 €). Circuler sur un trottoir sans y être autorisé est sanctionné d’une amende de quatrième classe (135 €), tandis qu’évoluer aux commandes d’un EDPM dont la vitesse n’est pas limitée à 25 km/h vous expose à une amende de cinquième classe (1 500 €).

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