Vingt-cinq ans après avoir établi un record mondial en matière de production d’énergie par fusion nucléaire, un réacteur installé au Royaume-Uni l’a littéralement pulvérisé en générant près de 60 mégajoules d’énergie.
Des expériences clefs
Le Joint European Torus (JET) est un tokamak : une chambre en forme de beignet utilisant un arrangement complexe de bobines magnétiques afin de confiner des flux circulaires de plasma à ultra-haute température suffisamment longtemps pour recréer les réactions intervenant dans les entrailles du Soleil et ainsi libérer une quantité phénoménale d’énergie. Si un tel processus implique la fusion de deutérium et de tritium (tous deux isotopes de l’hydrogène) au sein de notre étoile, le tritium se révèle relativement rare et difficile à manipuler sur Terre.
C’est pourquoi ce combustible est remplacé par de l’hydrogène ou du deutérium dans les installations actuelles. Mais il s’avère que le réacteur thermonucléaire ITER, tokamak de sept étages actuellement en construction dans le sud de la France qui constituera le plus grand dispositif de fusion nucléaire au monde lors de son achèvement en 2025, utilisera un mélange à parts égales de deutérium et de tritium pour produire son plasma.
Afin de se préparer au mieux à cette transition, les ingénieurs du JET ont remplacé le revêtement intérieur en carbone de la cuve à plasma par une combinaison de béryllium et de tungstène, les mêmes matériaux que ceux qui tapisseront les parois de l’ITER (conçu pour générer 500 mégawatts d’énergie utilisable avec un apport dix fois plus faible). Cette modification, ainsi qu’une modélisation minutieuse avant les expériences, a permis aux scientifiques de produire 59 mégajoules d’énergie en cinq secondes.
« Ces résultats constituent une étape clef dans la conquête de l’un des plus grands défis scientifiques et techniques de tous les temps », a déclaré Ian Chapman, directeur général de l’Autorité britannique de l’énergie atomique.
Une installation pionnière
Le JET avait permis aux chercheurs de libérer pour la première fois l’énergie de fusion nucléaire de façon contrôlée en 1991 et établi six ans plus tard deux records mondiaux en matière de production d’énergie par un réacteur tokamak, avec 22 mégajoules et une puissance de pointe de 16 mégawatts. Si la dernière série d’expériences (qui visait surtout à obtenir une puissance de fusion soutenue) a permis de faire tomber le premier, le second reste toujours d’actualité.
« Si nous pouvons maintenir la fusion pendant cinq secondes, nous pourrons le faire pendant cinq minutes puis cinq heures avec de futures machines plus performantes », estime Tony Donne, de l’EUROfusion consortium.
Par Yann Contegat, le
Source: New Atlas
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Catégories: Technologie, Actualités
il est évident que c’est notre avenir proche
tout le reste, énergie fossile , éolienne couteuses et non rentables,
ou autres conneries devront se cantiner dans les musées
c’est la seule énergie inépuisable et gratuite que nous sommes
en train de maitriser
ce srea bientôt la seule et unique utilisable . comme dans l’univers
retour aux sources
parfaitement raison. plus que quelques années et l’énergie sera presque gratuite pour tous
gaz, pétrole, pollution des transports, chauffage, essence ou gazoil, terminé !
on s’approprie l’énergie et nettoyons la terre
Ce serait mieux encore si l’on finissait par se convaincre qu’il ný a pas fe fusion deuterium-tritium dans le soleil, mais deuterium-hydrogene. On …y viendra
Ce n’est pas un réacteur britannique mais une expérience européenne, le Joint European Torus, la plus grande et la seule au monde capable d’opérer en deutérium-tritium à ce jour. Elle est financée uniquement depuis plus de 30 ans par des fonds européens, et exploitée par des chercheurs européens… en Grande-Bretagne