Si la surpopulation constitue une préoccupation majeure dans un monde aux ressources limitées, les scientifiques du projet Earth4all ont dévoilé de nouvelles prévisions démographiques se révélant nettement inférieures à celles des Nations unies.
Deux scénarios démographiques
En utilisant un nouveau modèle avancé, les chercheurs ont exploré deux scénarios possibles de croissance démographique. Supposant que le monde continue à se développer comme il l’a fait au cours des cinquante dernières années, le premier suggère que de nombreux pays comptant parmi les plus pauvres parviendraient à se libérer de l’extrême pauvreté, avec une population mondiale culminant à 8,6 milliards d’individus en 2050, pour passer à 7 milliards à l’horizon 2100.
Dans le second scénario, impliquant des investissements massifs dans la lutte contre la pauvreté (principalement par le développement de l’éducation et de la santé), ainsi que des changements politiques majeurs sur des questions liées à la sécurité alimentaire et énergétique, aux inégalités et à la parité hommes-femmes, celle-ci atteindrait un pic de 8,5 milliards dès 2040, pour tomber à 6 milliards seulement d’ici la fin du siècle.
Selon l’équipe, la croissance démographique la plus soutenue est actuellement observée dans certains pays d’Afrique et d’Asie, dont l’Angola, le Niger, la République démocratique du Congo et l’Afghanistan. « Si nous supposons que ces pays adoptent des politiques de développement économique efficaces, nous pouvons nous attendre à ce que la population atteigne son maximum plus tôt que prévu », estime l’économiste Callegari, du Kristiania University College.
« Nous savons que le développement économique rapide dans les pays à faible revenu a un impact considérable sur les taux de fécondité, et que ceux-ci diminuent lorsque les filles ont accès à l’éducation et que les femmes sont économiquement autonomes et bénéficient de meilleurs soins de santé », ajoute Per Espen Stoknes, qui supervise le projet Earth4All.
Examiner le lien entre la population mondiale et le dépassement des limites planétaires
Les scientifiques ont également analysé le lien entre la population et le dépassement des limites planétaires (changement climatique notamment) et ont constaté que, contrairement aux idées reçues, le principal facteur n’était pas la taille de cette dernière, mais plutôt l’énorme empreinte matérielle des 10 % les plus riches du monde.
Ainsi, avec une répartition égale des ressources, l’ensemble de la population pourrait atteindre des conditions de vie dépassant le seuil minimum fixé par les Nations unies sans que les tendances de développement ne changent de manière significative.
C’est plutôt une bonne nouvelle et ça permettra aux terriens les plus pauvres de se rapprocher du train de vie des terriens les plus riches !!
Hélas les plus riches sont les gouvernants et leurs amis !